ITALIA

 

 


(Sulla DECRESCITA vedi Anti-dumping II)

COMPENDIO DI REFERENZA

Includes:

Anti-dumping II ( 8 giugno 2005)

Rapidi commenti :[controg8] Re: [ambiente_liguria] Banca Mondiale e promozione della privatizzazione dell'acqua nei paesi in via di sviluppo(5 maggio 2005)

Energia e prezzo (26 febbraio 2005)

Two drafts : "Keynesianism, Marxism and the Stability Pact" and "Marxist sustainability and the precautionary principle." (20 febbraio 2005)

Autocritica sul soggetto della relazione primarie/programmi.. (23-01-2005)

Primarie e programmi. (21-01-2005)

Commenti su l'articolo intitolato Intervista al grande intellettuale Marcello Cini, in liberazione.it.(lunedì 15 novembre 2004 )

Riciclaggio industriale e sviluppo economico sostenibile (26-08-2004)

Re: [democraziaeuropea] Gruppo "Beni comuni e politiche economiche per la società sostenibile" (03-05-2005)

Per una Conferenza delle Regioni e delle Province del Mezzogiorno.Mercoledì 1 giugno 2005

Marxist sustainability and the precautionary principle. February, 20, 2005.

 

 

Care compagne, cari compagni,

A titolo informativo, riproduco qui sotto integralmente, e ovviamente senza ritocchi, l'abbozzo di un articolo intitolato provvisoriamente Anti-dumping II sul quale stavo lavorando prima di essere chiamato ad altri impegni. Per non avere a citare degli imbecilli poco onesti e proteggere l'originalità e l'autenticità delle mie idee dall'invasione ordinaria del mio computer l'avevo inviato con un Email al mio stesso indirizzo, per testimoniare del contenuto e della data. Vi prego di notare la critica a la ''DECERSCITA'' e a Latouche e Cie nella nota (b). Per il resto giudicherete da voi stessi se si tratta o non del tipico tentativo di pietosi furfantelli che cercano di ''rubare il fuoco'' al rischio di bruciarsi le ali e la mente alla sua scintilla di intelligenza da ''intellettuale organico''. Questi saltimbanchi intellettuali no ti lasciano neanche il tempo di finire!

Paul De Marco, 8 luglio 2005

 

Anti-dumping II (mercoledì 8 giugno 2005 22.24)

Copyright material to be edited. Keep off

Chères camarades, chers camarades,

Il serait temps d'entamer au niveau national et européen une discussion de fond sur l'anti-dumping et les conséquences graves pour l'emploi de l'indigence des règles aujourd'hui en vigueur à Bruxelles et à l'OMC.

Vous ne pouvez plus ignorer les problèmes véritables et urgents pour vous attacher à répéter en choeur comme des perroquets des inepties indignes de marxistes mêmes minimement informés et propagées soit par ignorance, par habitude ou par instrumentalisation. Les attaques malintentionnées envers le Pacte de stabilité visent à créer un ''mythe sorélien'' auprès des masses dans le but de camoufler une politique fiscale régressive doublée par une série de rapines sur les biens publics au nom d'une lutte contre les déficits alimentée justement par cette fiscalité nietzschéenne. Le patronat et les gouvernements de droite ou socio-libériste sont passés maîtres dans l'art de camoufler transversalement cette manoeuvre digne de pique-sous par une dénonciation sans fondement du Pacte lui-même et donc de la nécessaire coordination monétaire au sein de la zone euro grâce aux Critères de Maastricht. Et cela s'accomplit malgré que le pauvre Pacte ait été vidé de son sens par la dernière retouche Chirac-Schroeder qui tente de l'instumentaliser pour ''réformer'' les retraites et vendre les biens de l'Etat dont 4.4 milliards en provenance de France Télécom pour payer les dépenses courantes sans faire aucunement baisser le déficit structurel et son impact sur la croissance inexorable de la dette nationale. A ceci s'ajoute les 6,9 milliards de la ''soulte'' EDF-GDF et les 2 milliards du lundi de la Pentecôte. Arrive maintenant, outre la Bolkestein, l'offensive sur l'horaire de travail par laquelle, à la flexibilisation du travail, s'ajouterait la possibilité de travailler 60, 65 voire 72 heures par semaine pour faire du surplace ou mieux pour régresser. Car on aura compris qu'il ne s'agit pas réellement de travailler plus pour gagner plus mais bien de travailler plus pour survivre dans une situation précaire avec un salaire individuel capitaliste mis en compétition avec les plus bas salaires au sein de l'OMC sans que ce travail précarisé puisse contribuer à soutenir le ''revenu global net'' des ménages en provenance des programmes sociaux liés à l'Etat Social. Ajoutons que les Critères de Maastricht en eux-mêmes forcent la BCE a gérer les agrégats monétaires M1, M2 et M3 de manière autrement plus technique que ne le fait Greenspan à la Fed américaine. Qu'en outre ce sont les gouvernements et l'Ecofin et non nos banquiers centraux qui déterminent les bases statistiques européennes permettant d'appréhender ces agrégats. Ces bases statistiques seraient à revoir de font en comble puisque dans l'ensemble elles ne valent guère mieux que ce que faut le PIB comme indice de santé d'un pays et qu'elle sont incapable de donner une idée exacte selon des critères uniformes et explicites du taux de pauvreté et du taux de chômage réel dans les pays européens, fournissant 0 ce titre des pourcentages purement démagogiques tel le taux de chômage officiel de l'Italie ou de l'Angleterre de Blair. Ajoutons enfin que le taux de change n'est pas fixé unilatéralement par la BCE et que la baisse du dollar face à l'euro et au yen obtenue par John Snow à Doha et à Dubai fut concertés entre politiques soucieux de relancer la machine américaine et de financer la guerre préventive conduite par les USA sur le dos des travailleurs de la Triade et du monde entier (sans pour autant réussir aucunement à combler les déficits structurels américains.) Mr. Oscar Lafontaine avait raison lorsqu'il demandait la constitution d'une sorte de ''serpent monétaire'' mondial impliquant les principales monnaies. Mais on ne voit pas en quoi ceci puisse justifier des attaque sans fondement théoriques et pratique contre la coordination monétaire au sein de la zone euro qui pour l'heure n'existe que grâce aux Critères de Maastricht et à un Pacte de stabilité rendu boiteux par une droite affairiste et a-apatride qui compte bien faire porter l'odieux des plans d'austérité nécessaires pour assainir les finances publiques à la gauche lorsqu'elle reprendra le pouvoir. Arrêtons de nous moquer du monde à ce sujet. Les faits sont d'ailleurs très clairs 0 présent puisque le bilan de ces politiques régressives s'étale dramatiquement à nos yeux. Avec les pitreries des divers Maroni et Calderoni, en prime!

Outre la reprise en main de ce qui se dit au nom des communistes ou du mouvement des mouvements au sujet des politiques fiscales et monétaires actuelles, il conviendrait également que les communistes entament une discussion de fond sur la nouvelle définition de l'anti-dumping que la gauche et l'Europe doivent désormais exiger de Bruxelles et de l'OMC. Comment peut-on en effet accepter que que le dumping soit défini comme résultant d'un prix de vente plus bas à l'exportation que le prix interne alors que, d'une part, les pays comme l'Angleterre pratiquent officiellement une politique inflationniste (a) (selon les recettes indigentes mais nobélisées de feu Modigliani etc ) visant à exploiter systémiquement les partenaires commerciaux et que, d'autre part, les éléments de base définissant le facteur travail (semaine hebdomadaire, limite au-delà de laquelle les heures supplémentaires sont payées, taux rémunération de ces heures supplémentaires, normes du travail, normes environnementales, salaire horaire, taux de syndicalisation, comptabilisation du gaspillage (b) ontologiquement inscrit dans le mode de production et de marketing capitaliste qui sape les structures de l'Etat social, etc, etc ... ) sont officiellement exclus de cette définition par l'OMC qui ne la jugea pas de sa compétence et qui renvoya le dossier au Bureau international du travail, une organisation par ailleurs monarchiste, tripartite et discréditée aux yeux du prolétariat? Le Code du travail devient donc un enjeu primordial de la lutte et des alliances des classes et par conséquent de la démocratie avancée. (c)

Les pseudo-intellectuels qui prétendent parler en notre nom devraient nous dire ce qu'ils en pensent plutôt que d'entonner en choeur leur sempiternel ''mythe sorélien'' éculé et nocif en forme d''attaque, non pas à la BCE et au Pacte, mais bien aux Critères de Maastricht qui sont pourtant désormais les uniques mesures institutionnalisées de contrôle de la BCE et de sa politique monétaire. Au grand dam du Medef et des organisations patronales et de droite, comme on peut le constater par la démagogie transversale ambiante! Si le capital peut se mouvoir librement au niveau global alors que le travail ne le peut pas, le système devient automatiquement un système de rapine de grand chemin digne des prétendus ''maîtres du monde'' d'aujourd'hui, qui valent bien ceux d'hier! Tel est le secret de la phraséologie en faveur du ''libre échange'' qui occulte sciemment l'asymétrie sous-jacente qui déjà ne joue plus de manière univoque en faveur d'un Occident imbu de lui-même, de ses multinationales, de sa ''gouvernance'' privée et de sa propriété intellectuelle souvent acquise par le pillage le plus éhonté des richesses matérielles et intellectuelles communes à l'humanité. Or, si par miracle, la ''loi du marché'' (ou ce que l'on nomme tel) s'appliquait 0 l'échelle du globe autant pour le facteur travail que pour le facteur capital, le système mènerait immédiatement à la désertification dans certaines zones moins dotées économiquement ainsi que Dockès l'a démontré voilà déjà plus de trois décennies dans sa critique de l'avantage comparatif de Ricardo.

Lorsque les gens se comportent comme des ''pitres'' parlant au travers de leurs chapeaux ou sur commande, sans respect pour les faits et pour le matérialisme historique et la loi de la valeur de Marx qui en est le fondement irremplaçable, ils devraient être priés sans cérémonie d'aller pérorer ailleurs. A cela sert d'ailleurs le pluralisme et la représentation démocratique qui est le contraire de la ''fausse représentation'' pratiquée par tant de post-illuministes soi-disant ''éclairés'', ou encore la liberté de la presse et de l'information qui, jusqu'ici, sert prioritairement la bourgeoisie et ses ''servi in camera'' ainsi que l'a démontré la dernière campagne référendaire. La campagne référendaire a également démontré de manière éclatante l'importance de la pratique théorique marxiste comme force matérielle lorsque le Pcf et l'Huma ont pris position selon leur mandat et leur vocation communistes. Les pages de l'Huma sont trop précieuses pour qu'on y publie des inepties sans fondement. Ou, pire encore, sans réplique authentiquement marxiste comme cela se pratique depuis au-moins 1996.

Paul De Marco, professeur de relations internationales et marxiste.

7 juin 2005

a) L'inflation est un phénomène monétaire lié à la gestion macro-économie et à la politique monétaire. Dans les années 30 l'Allemand Hjalmar Schacht a démontré avec une férocité bourgeoise systématique comment l'inflation pouvait devenir une redoutable une arme économique. Aujourd'hui, l'Angleterre pratique consciencieusement le laxisme monétaire au sein de l'UE du fait de sa non appartenance à la Zone euro et à sa discipline. C'est son droit. Cependant rien n'oblige la Zone euro a tolérer cette rapine plus longtemps. Je propose donc que la Zone euro ou ses pays membres du moins les plus importants imposent immédiatement une surtaxe à l'importation afin de corriger le différentiel de l'inflation que les définitions actuelles de l'anti-dumping ne permettent pas de corriger. Les revenus de cette surtaxe iraient dans un Fonds ouvrier géré par les syndicats. Ce Fonds Ouvrier serait chargé d'uniformiser les régimes de pension et mettre en oeuvre une politique quadripartite d'investissement productif et de plein emploi axé sur la régulation par les 35 heures, telle que celle décrite dans Tous ensemble.

 

b) Je vous saurais gré de ne pas accoler l'étiquette de la ''décroissance'' au concept marxiste de gaspillage. Cette étiquette vaut ce que vaut un Serge Latouche ou d'autres de la même farine et passablement confus (intentionnellement?) et verbeux de surcroît (voir le multiples récidives par exemple dans Le Monde diplomatique!). Qu'est-ce que la ''décroissance'' conçue sur la base des statistiques bourgeoises actuelles pour lesquelles (voir Guillaume voilà plus de trente ans) un embouteillage monstre à Paris causerait une augmentation de la consommation d'essence et donc une hausse du PIB, alors que la pauvreté augmente et que les enfants des banlieues des pays riches, dont les pays européens, souffrent de carences alimentaires? Qu'est-ce que la ''décroissance'' sans changement dans la structure de la propriété privé: le retour de Saint Vincent de Paul? J'ai montré ailleurs que même Walras fut obligé d'admettre que la rareté est fonction de la production sociale (des biens autant que des structures de consommation.) Il revenait ainsi à Marx à travers son père Auguste bien qu'il s'empressa d'oublier cette note de bas de page en développant sa ''science'' économique formalisée en abstraction de ce qu'il appela l' ''économie sociale''. Ceci signifie que si l'on est sérieux au sujet d'une croissance qualitative respectueuse des dotations de la planète, la planification économique et donc les relations sociales de production et les formes de propriété devront impérativement évoluer hors de la compréhension de la pseudo-science économique bourgeoise que tout ce beau monde donne comme étant scientifiquement validé ce qui serait une infamie si ce n'était la simple expression de leur conscience de classe indécrotablement petite bourgeoise. Cette planification pourrait alors sortir de l'ornière bourgeoise et petite bourgeoise tracée à Rio, à Montréal ou à Kyoto qui se résume à concevoir le développement durable sur la base de la profitabilité capitaliste (coût d'opportunité comparatif de la pollution ou de nouveau procédés moins polluants mais accessibles et breveté par les pays riches ... et encore avec les ''crédits à la pollution'' de M. Hume Wrong et compagnie! Elle pourrait concevoir la production de masse de substituts de toutes les matières premières ayant un temps de reconstitution naturel (ou technologiquement assisté) trop lent par rapport au rythme de consommation. Ces matières naturelles seraient alors réservées pour les seuls usages pour lesquelles il n'y aurait pas de substituts disponibles. Et encore en appliquant le principe de précaution, les Etats seraient alors tenus de prévoir le financement adéquat de la recherche publique pour développer et massifier de tels substituts. Les réticences seraient facilement levées par la mobilisation du public sur cette alternative réaliste et concrète qui est tout le contraire d'une vulgaire manipulation nietzschéenne visant à change les habitudes des consommateurs au bas de l'échelle (ouvriers et classes moyennes en passe d'être paupérisées) à qui la Trilatérale (et Huntington, déjà!) avait reproché dans les années 70 d'avoir succombé au péché impardonnable d'entretenir des ''rising expectations''. Cette mobilisation viserait alors deux buts. D'une part l'établissement d'un prix mondial pour ces matières premières qui tienne compte du coût de leur reproduction sur leur cycle naturel (Pour le pétrole cela vaudra bien mieux que le cours du Brent sur le ''spot market'' de Rotterdam qui à lui seul conduit à l'épuisement des réserves connues en quelques décennies seulement. Ce coût de reproduction serait partiellement déconnecté, grâce à la politique de substitution, des autres coûts environnementaux ou relatifs au principe de précaution médical ou esthétique. Ceci faciliterait d'ailleurs une compréhension plus claire des éléments en cause aujourd'hui confondus sans la moindre gène sous prétexte que les éléments indirectement économiques sont néanmoins fondamentaux, ce que personne ne nie. Ces éléments relèvent d'un choix de vie selon les possibilité conjoncturelles et techniques de la planification. D'autre part, la mobilisation citoyenne nationale, européenne et planétaire conduirait à l'adoption de normes de compensation tarifaires afin de protéger la mise en place de cycles de production durables fondés sur la qualité et la substitution des matières premières rares à cycles de reproduction longs qu'ils soient naturels ou techniquement assistés.

On se rend cependant compte intuitivement que durant toute la période de transition vers une économie soucieuse de l'environnement et de la hausse générale de la qualité de la vie des terriens, la nouvelle règle anti-dumping devra énoncer des paramètres clairs visant à incorporer le soutient structurel à la production des biens de substitution dans sa définition. Ni Kyoto, ni le principe pollueur payeur, ni le principe de précaution ne vont vraiment dans le bon sens. Outre que ces concepts furent développés avant la montée en puissance industrielle et économique de la Chine, de l'Inde et de l'Asie en général, ils sont vicié dans leur conception même puisqu'il reste liée à la logique du profit de court à l'échelle de la planète et donc à la mise en comparaison des avantages relatifs en ces termes primitifs de la pollution et de la non-pollution selon les zones géographiques considérés. L'''éminent'' économiste américain Summers a ainsi pu tirer la brillante conclusion qui imposée suite aux règlement judiciaires de Bhopal selon laquelle les pays nantis avaient tout intérêt à délocaliser leurs industries polluantes vers les pays pauvres. Cela va de soi considérant les poursuites judiciaires jugées pusillanimes par les néocons américains! (Le Protocole de Montréal quand à lui révèle un autre travers ontologique: L'action devient possible avec l'appui des USA dès lors que les USA et les autres pays riches possèdent déjà les technologies de remplacement par exemple ici pour le frion directement visé avec le CO2 pour l'effet de serre et les spectaculaires trous dans la couche d'ozone.) Une phase de transition de vingt ans serait alors envisagé dans cet après Kyoto digne d'une conception scientifique de l'environnement et de la société humaine. Pour chaque matière première utilisée industriellement nous aurions un organisme de surveillance établi auprès du Conseil Economique et Social de l'ONU conçu à l'origine et à juste titre comme devant supplanter en importance le Conseil de sécurité puisqu'aussi bien le meilleur moins d'atteindre la paix et la stabilité sur la planète reste, hier comme aujourd'hui, le développement économique qualitatif assurant l'égalité et la dignité de tous. Ces organismes ne seraient pas des cartels puisqu'ils ne seraient pas impliqués directement dans l'exploitation des matières premières. Mais il fournirait les paramètres économiques et techniques globaux que l'OMC et les nations membres seraient obligés d'honorer. Ces paramètres détermineraient le calcul de l'anti-dumping et favoriserait donc le développement des produits de substitution. Le système recevrait assez rapidement l'aval de l'Europe, de la Russie et de la Chine, de sorte que le coût d'opportunité pour les pays non-signataires deviendrait très rapidement globalement négatif du fait des effets macro-économiques et de l'évolution de leurs balances externes. La prime à la tricherie des différents pays producteurs ou consommateurs inclus ou non dans le système serait structurellement anéantie par l'application de l'anti-dumping. De la sorte, cette nouvelle règle anti-dumping permettrait d'assurer un accès égal pour tous. Les pays producteurs de matières premières y trouveraient leur compte avant même que l'unanimité sur le système établisse uniformément les prix de vente puisque, avec la demande exponentielle de l'Inde et de la Chine, le prix obtenu sera relativement élevé par rapport aux prix obtenus jusqu'ici mais dans un contexte nouveau qui visera à prolonger et à protéger leur ressources naturelles et donc leur richesse. Ces pays seraient en outre inclus dans des partenariats concernés avec la production de substitut ou le renouvellement technologiquement assisté de leur propres resserves. Le recyclage des pétro-dollars serait alors un appui considérable pour la préservation de l'environnement et le développement économique général ce qui serait une rupture avec l'archaïsme économiste actuel. Il ne faut pas être grand clair pour entrevoir qu'un tel système serait créateur de bien être et d'emploi tout en mettant fin structurellement au gaspillage capitaliste. Mais au vu de ce qu'il a été dit plus haut il est déjà possible d'affirmer que l'inclusion de ces considérations environnementales marxistes dans la définition de l'anti-dumping permettrait le passage en douceur à une nouvelle reproduction économique finalement fondé sur un calcul économique rationnel fondé sur la loi de la valeur et enfin soucieux du plein emploi et de l'augmentation du niveau de vie qualitatif des gens en harmonie avec la préservation de l'environnement. Cette transition pourrait être à la fois globale et régionale selon le rythme de chacun. Les pays plus conscients de leurs responsabilités planétaires ne seraient donc pas pénalisés économiquement par les pays retardataires et voyous alors que ces derniers subiraient des pressions domestiques et internationales (commerce, opinion publique etc) qui auront tôt fait de trouver une issue démocratique. Cette cohérence économique et les dynamiques vertueuses (plein emploi, environnement) inscrites dans la nouvelle définition de l'anti-dumping seraient d'autant plus précieuses qu'il est difficile aux élites capitalistes dominantes, aujourd'hui impériales et philo-nietzschéennes, de concevoir une transition socio-économique vers un Etat social post-keynésien avancé sans la solidarité planétaire et démocratique des prolétariat et des peuples autour d'un objectif égalitaire commun inscrit justement dans la nouvelle règle anti-dumping. La rigueur théorique est donc de rigueur pour assurer une pratique théorique efficace. De ce point de vue les théoriciens de la ''décroissance'' ne nous sont d'aucun secours et sont plutôt détrimentaux à ce combat citoyen et démocratique urgent.

Une première ébauche assez complète des formes de planification démocratiques et socialistes impliquées par ce modèle se trouve dans le chapitre consacré au socialisme cubain dans la seconde partie de Pour Marx, contre le nihilisme. Il ne serait pas impossible qu'une société capitaliste avancée en transition vers le socialisme puisse développer une régulation économique sachant prendre en compte le coût économique-environnemental de ses produits, c'est-à-dire leur coût réel de remplacement. Mais pour que ceci advienne il faudrait parler d'autre chose que de la quantité d'énergie absorbé bon an mal an la Terre, un petit calcul dérisoire malgré les apparences qui est l'équivalent énergétique de l' ''espace vital'' (soft bien entendu) et du malthusianisme. La vie reste l'antithèse de l'entropie. L'alternative a cette proposition qui exige un effort de raffinement théorique commun ne peut être que la société néo-nietzschéenne du ''retour'' à un nouvel l'esclavage et à une nouvelle domesticité, société qui jusqu'à preuve du contraire nécessite une ''décroissance'' des ''rising expectations'' du prolétariat et des classes moyennes ainsi que l'emploi surnuméraires de pitres bien dressés agissant comme ''servi in camera'' de service. Les possesseurs des moyens de production défendent une rationalité de caste-classe visant à interpréter la liberté nécessaire à la reproduction de la propriété privée via l'accumulation capitaliste comme la liberté par excellence. Ils substituent ainsi les rapports entre les choses aux nécessaires rapports entre les Hommes au sein de la nature et de la société. Ils occultent ainsi une donnée fondamentale qui s'impose chaque jour davantage, à savoir que les progrès techniques dans le domaine de la production économique des valeurs d'usages sont tels que le domaine de l'économie politique devient le domaine de production des conditions matérielles de l'égalité. Et en ce sens cela reste un domaine de la nécessité, domaine valeur croissante justement parce que ses contraintes matérielles et temporelles s'amenuisent par le partage du travail et la planification collective de la reproduction économique. La liberté humaine est ailleurs. Son règne ne débute vraiment qu'avec sa naissance comme esthétique de l'égalité rendue possible par la nouvelle économie politique mettant fin à l'exploitation de l'Homme par l'Homme et au saccage privé et collectif de la nature. Il concerne alors le développement de l'Homme en tant que tel, c'est-à-dire de sa ''personnalité'' individuelle et collective dans un devenir humain échappant enfin à sa préhistoire.

A moins que les thuriféraires attitrés de la décroissance puissent élucider honnêtement leurs concepts sur la planification économique et la validité des outils statistiques actuellement disponibles sans passer sur le mode défensif d'un Latouche accusant ses critiques de démagogie pour mieux éviter de répondre autrement que par des contorsions verbales assez risibles mais néanmoins désolantes vue la position académique occupée et le salaire afférant payé sur fonds publics. Or, je n'ai nullement eu l'impression que M. Latouche ou les autres ''théoriciens'' de la ''décroissance'' aient jamais lu ou compris une seule ligne de Marx sans lequel la problématique de la planification qualitative (et du contrôle collectif de la ''plus-value sociale'') au service de l'Homme n'est pas envisageable. Je ne sache au demeurant qu'ils aient cru bon d'adresser une critique serrée à la théorie des ''rising expectations'' (quantitative) mise de l'avant par la Trilatérale justement au moment où les économies capitalistes d'après guerre entrée de pieds joints dans ''l'automation'' et la maturation des cycles de leurs principaux produits simples ou complexes. Il va de soi que sans une telle critique préalable la crédibilité de ses gens-là reste nulle de sorte qu'ils nous honoreraient de ne pas prétendre appartenir au mouvement anti (pardon: alter)-mondialiste.

c) Voilà peu durant la période pré-référendaire le ''grand théoricien'' donné comme ''marxiste'' par des tiers, M. Alain Lipietz, défendit la directive européenne sur la légalisation des 48 heures provoquant une mise au point de ma part. Il nous affirmait alors que le régime des 35 heures en France n'avait rien en en redouter malgré les attaques dévastatrices déjà porter par leur flexibilisation via les heures supplémentaires par les gouvernements Raffarin. Aujourd'hui on entend partout le chant du Medef en faveur d'une réforme à l'anglaise du Code de travail français. J'avais écrit ceci: ''Si d'aventure avec ses 48/60 heures européennes, Lipietz s'avisait à corréler le sous-emploi chronique, la précarité et la paupérisation de masse (pondérée par l'effet transitoire de la wall-marthyrisation de l'économie), il réaliserait rapidement que ses montgolfières, outre qu'elles soient un peu pansues vers le bas, ressemblent chaque jour d'avantage à la ''bonne poire'' de Philippe-Auguste en route vers une réédition d'un nouveau 1848 pan-européen qui enfanta le Manifeste communiste. Serait-ce une ''ruse de l'histoire''? Lipeitz ne voudra sans doute pas être accusé plus tard d'ingénuité théorique ou, pire encore, d'avoir participé directement en tant que député européen et qu'économiste présumément de gauche au gonflement de ces baudruches néolibérales? Il semblerait réellement, en ces temps de confusion éthico-politiques que certaines personnes agissent alors que d'autres sont simplement ''agitées''!(traduction d'un texte originairement écrit en italien)

On se souviendra que Marx dans ses notes sur l'intensité jongla avec le concept de masse et de poids chez Newton. Ce n'était qu'un jeu en regard de l'exposition complète des bases théoriques-historiques de la critique de l'économie politique classique. Mais sait-on que Lipietz désespérant sans doute déjà de Marx avant de sombré dans les technopoles et la théorie de la localisation (due on s'en rappellera à Alfred Marshall ...) avec l'aide providentiel de Benko, avait tenté de singer ces pages en prétendant passer au crible l'analyse du temps selon la relativité, rien de moins!. (La société occidentale semble être passée sans transition du ''day glow'' petit-bourgeois au vernis médiatique des faiseur d'opinion mais toujours avec son incestueux penchant pour le ''groupthink'' du ''mind set'' ambiant, franglais nietzschéen conceptuel en prime. On vieillit comme on peut!) Encore que je n'ai jamais réussi à comprendre si c'était la relativité restreinte ou générale (hors de mes compétences professionnelles, et surtout exogène à l'objet d'étude malgré l'irruption de la nanotechnologie et de l'économie présumément ''dématarialisée'') ou simplement le relativisme d'une certaine sociologie de la connaissance qui avec Karl Mannheim et Max Weber fait office d'analyse (sociologique) de classe pour la petite bourgeoisie très commodément opposée au ''socialisme réel'' et plus encore à toute forme authentique de planification économique mettant en cause la propriété privée. La mesure temporelle du travail, plutôt que le ''travail social nécessaire'' dépendant d'une composition organique différente mais nécessairement mesuré dans une même durée pour de simple fin comparative, devenait tout à coup une mouture primitive de l'équivalent universel qui nécessairement était faux et incohérent avec la Reproduction Simple ou Èlargie. On a les ''marxistes'' qu'on peut. C'est temps si c'est la grande manie des philo-sémites nietzschéens de nous les choisit sur mesure (si j'ose dire), de nous les publier et de nous les légitimer. Lipietz ce consolera; cette méprise d'une pensée primitive sur la durée remonte à très loin, de Bohm-Bawerk à Benedetto Croce ce dernier très ''libériste'' franc-maçon et prêt à cohabiter avec Ezra Pound et ces maîtres. Ce que Lipietz ne voudra sans doute pas faire, du moins consciemment.

 

XXX

 

[controg8] Re: [ambiente_liguria] Banca Mondiale e promozione della privatizzazione dell'acqua nei paesi in via di sviluppo (5 maggio 2005)

(rapidi commenti. Vi prego di scusare le forzature imposte alla lingua italiana)

Dunque,

Per superare i limiti dell'accumulazione capitalista in una societa di
servizi globalizzata si deve deregolamentare e privatizzare tutte le imprese
nazionali che offrano dei servizi pubblici. Questo rimane il grande
obbiettivo del GATS (e del progetto di costituzione europeo). Per arrivarci
bisogna pero convincere (cioè, ingannare) i cittadini.

Con l'aiuto dei vari ''servi in camera'' e dei compagni di strada della
borghesia questo è possibile (Io ho chiamato questo comportamento (''falsa
rappresentanza'') C'è anche l'aiuto dell'Unesco post-reaganiano. Bisogna
solo stabilire e accreditare una fasulla dicotomia pre-walrasiana tra i
servici commercializzabili e i servizi non-commercializzabili, ridurre
questi ultimi ai settori dell'acqua e della salute (ma solo in parte perché
c'è sempre attività che possono essere sotto-contrattate all'esterno!). Dopo
di che si battezza questi pochissimi settori con il termine pomposo e
scellerato di ''beni comuni'', et voilà! Abbiamo così aperto la strada alle
privatizzazione residuali volute dal Gats et dalla borghesia europea e
globalizzata. I stessi concetti si leggono nel materiale delle
organizzazioni padronali europee come ad esempio il Medef francese!

Il progetto neoliberale di costituzione europeo recita

a) che i servizi  pubblici sono solo derogativi alla regola generale della concorrenza perché
l'obbiettivo principale della costituzione è la libera concorrenza senza  limiti.

b) il progetto di costituzione definisce i servici pubblici come
servizi di interesse generale e impedisce le gli aiuti statali, cioè fa il
letto alla privatizzazione completa dei servizi pubblici che al massimo
saranno inquadrati da regole stabilite dallo Stato borghese.(Vedi
l'esperienza della California nel settore dell'elettricità!)

Dunque la quadratura neoliberale del cerchio.

In termini politici questo si chiama falsa rappresentanza. In termini accade
mici-intellettuali questo è un crimine contro il metodo e l'oggettivité
(l'onesta?) scientifiche. Almeno che si pozza fare la prova che i servizi
pubblici offerti da industrie nazionali o inter-nazionali (europee?) siano
impossibile, il che è storicamente falso.

Aggiungo che la privatizzazione è sorella della delocalizzazione indotta
della globalizzazione che oggi tocca non solo i settori tradizionali ma
anche i settori dei servizi di alta valore aggiuntivo. Si crea così il
lavoro precario e sotto pagato ma rapidamente generalizzato. Scordando che
70 % della crescita delle societa moderne proviene dalla domanda sociale.
Questa domanda proviene non solo dai salari capitalisti individuali ma anche
dai trasferi sociali (quello che ho chiamato ''revenus nets globaux'' cioè i
così in fronte alla contraddizione strutturale tra sovra-produzione e
sotto-consumo in Occidente (e presto anche in Asia, mentre le classe
proletarie dell'Occidente sono pauperizzate in modo crescente).

Alla fine degli anni settanta e all'inizio degli anni ottanta, con
l'offensiva reazionaria di Volcker-Reagan-Thatcher, furono smantellati quasi
tutti gli organi pubblici di pianificazione economica al beneficio di
imprese private. Queste, libere di ogni forma di responsabilizzazione
democratica, sono allora state in grado di pianificare il futuro della
societa globalizzata, post-illuminata e post-capitalista. Se si abolisce le
tasse (la flat-tax policy di Reagan, Bush, Berlusconi, Chirac etc) dei più
ricchi, si può facilmente creare una societa di nuova schiavitù e di nuova
domesticità presentata come societa di pieno impiego.

E quello che succede oggi nell'Inghilterra di Tony Blair. Si pretende di
avere il pieno impiego (il Bit dice più o meno 5 % di disoccupati) La realt0
che prezzo (l'Italia per parte sua raggiunge lo stesso risultato con il
lavoro nero ma fa brutta figura con le statistiche ufficiale anche esse
fasulle come quelle inglese!). In realtà, si nota che in questi paesi
modelli della globalizzazione neoliberale mentre le statistiche ufficiali
della disoccupazione vanno verso il basso, la povertà generale della societ0
cresce in modo drammatico. Questa crescita non viene mascherata neanche
dalle conseguenze del ''workfare'' cioè l'obbligo di lavorare in qualsiasi
occupazione malgrado le qualificazioni ottenute per ricevere un'assistenza
sociale scheletrica e sotto controllo burocratico continuo. Il lavoro pero
non c'è. Esite solo il precariato. Le statistiche ufficiali sono state da
tempo adattate a questo realtà : una persona che lavora solo poche ore
nell'ultima settimana o negli ultimi tre o sei mezzi, secondo i paesi, viene
tolta fuori delle statistiche della disoccupazione. In altre parole, le
statistiche inglese sono il frutto dell'applicazione del workfare. Per
ragione di legittimità e per evitare una repressione troppo ovvia si è poi
pensato a allungare la settimana legale di lavoro riservando i pochi posti
permanenti agli autoctoni e alla self-contented classe. Allungando la
settimane di lavoro si ottiene così (per un tempo) un miracolo blairiano: i
salari orari scendono in maniera assoluta tale da diventare quasi
competitivi con i salari più bassi dei paesi competitori, ma la busta paga
settimanale scende con più lentezza. La Wal-Martizzazione della societa
diventa una necessita (ricardiana) indotta dalla riduzione dei salari e
della busta di paga settimanale. Con la militarizzazione della societ0
(ruolo provvidenziale della ''lotta al terrorismo'') e dell'informazione si
possono anche guadagnare le elezioni, almeno in un paese dove i sindacati
hanno maggioritariamente una vocazione fabiana e ''chartiste''.

C'è chi a sinistra ci parla di beni comuni e di democrazia

Sulle forme di democrazia vedi i mio ''Salvare Il Partito comunista dai suoi nemici interni''. - nella Sezione Italia. Se non ci sarà una autentica svolta, presto il proletariato dovrà ritornare a studiare il ''centralismo democratico''.

Vostro,

Paul De Marco

 

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Energia e prezzo (sabato 26 febbraio 2005)

 

Care compagne, cari compagni,

L'abbondanza di energia è un fattore strutturante dell'economia tangibile e anche di più per la così detta economia intangibile. Chi può spiegare perché il prezzo dell'energia elettrica sia di 30 % più caro in Italia nonché nei paesi vicini?

Vostro,

Paul De Marco

 

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Two drafts : "Keynesianism, Marxism and the Stability Pact" and "Marxist sustainability and the precautionary principle." (20 febbraio 2005)

Dear Comrades,

Here are two drafts entitled respectively "Draft résumé from my Excerpt in "Keynesianism, Marxism and the Stability Pact" and"Marxist sustainability and the precautionary principle." Some of you might find them useful to debunk some hastily generalized concepts and theories. But please remember that these are very early drafts (for which I apologize.)

Sincerely Yours,

Paul De Marco



Draft résumé from my Excerpt in "Keynesianism, Marxism and the Stability Pact written and copyrighted months ago. Notably the following:


1.. The 3 % budgetary ratio and the 60 % debt to GDP ratio. These have also to be seen in the context of an European belated but ferocious regionalisation added to privatization investing both the local and the regional levels. The class vacuousness of the neocons (and socia-democratic allies) plan to reform the Pact is therefore evident. They pursue a flat-tax policy geared to the upper decile while they cut services and increase overall taxes (slightly lower national taxes but drastically increased local taxes for lower services, increasingly subjected to regressive tarification.) And they still want to destroy the Stability Pact precious thresholds? While pretending to speak of economic growth? This is adding insult to injury. This is plain economic and social folly. The accountability of the Left and center-left parties (as well as that of economists) is now tested!


2.. 3% is 3 %. But States should also be asked to respect their promise to respect or tendentially progress toward the 60 % indebtedness ratio. For countries such as Italy, Bruxelles in the past had in fact implemented a 2 % de facto budgetary limit with the hope to help it reduce the national debt. But it imposed it to the center-left government and not to the right-wing Berlusconi government which is now rapidly ruining the country. The European instances should be strict and rigorous with all Maastricht Criteria. It should not even tolerate vacuous talk be it from Italy, France or Germany.


3.. Fairness in Europe is a potently contributing variable to common economic and social growth. While countries like France and Germany should be held to a strict respect of the Criteria, so do country like Italy in the form implemented up to now. That is to say they should be held responsible for an effective budgetary limit of 2 % (in time of growth) or 2.5 % (in time of slow growth), the difference between these thresholds and the 3 % bar having to be officially dedicated to the lowering of the central debt. For this purpose, the EU should implement modulated Cooke ratios especially for long-term national investment banks. In an intelligent European fiscal harmonisation the profits of these specific long-term productive investment banks would be treated preferentially compared to the destructive short-term investment associated to neocon so-called ''governance''. Countries like Italy would benefit from lower Cooke ratios for such rehabilitated long-term investment banks so as to support badly needed productive investments and employment despite the rigorous budgetary policies conducted within the Maastricht and Bruxellian Criteria. The central State would control the provisioning of such investment banks so as to insure the national and European overall financial stability. Because this would influence the flow of domestic saving within Europe, every wealthy EU State would have the right to establish similar regional productive investment banks when average unemployment is higher than the national or European average. A specifically similar productive long-term investment bank would be created (with a part of the central reserves) at the European level in order to guarantee the financing of great counter-cyclical public works in Europe as well as the montage of consortiums destined to concertize works of great scope in Europe (in a productive reinterpretation of the Lisbon summit). These montages could then be used to implement various swaps of national debt against stocks in order to lower the national debt and gain permanent budgetary room.


4.. Italy should also reestablish a progressive form of the Eurotax for a limited but crucial 5-year period, starting with the victory of a center-left and left government. It would apply to all annual wages above 15 or 20 000 euros. And it would become the essential plank of the left and center-left program for the coming legislative election. The key of this strategy would be to pledge to use all the proceed of this tax to debt reduction and to equally officially pledge the resulting budgetary room (destined to increase continuously albeit slowly) to the maintenance and consolidation of the cherished universal programs (without any cuts in present spending) still contributing to the sustenance of what I called the "global net revenues" for all (i e the capitalist individual salary plus the social benefits mainly in the form of free education, health care and other basic infrastructures now under attack by the regressive and fallacious demagogic fiscal policies of the right.) This is crucial in order to counter the populist demagogy of Berlusconi and Fini in a concrete fashion. Once the regressive march toward a flat-tax regime will be implemented, social disaggregation will feed social disaggregation for the benefit of the populist and demagogic right. For a country like Italy this will spell both economic disaster as well as national disunity and conflict. It cannot be tolerated. Especially as the right-wing little philo-Semite Nietzscheans of the Peninsula, taking their cues from Karl Rove and benefiting from privatized mass-media, will attempt to portray this as a "values'' oriented program.


 A concrete alternative based on officially pledged and verifiable measures aimed at consolidating social and national solidarity in the form of maintained social benefits and therefore of maintained "social demand" (accounting for 70 % of all economic activity in any modern and mature economy) is the only possible way to counter the populist and warmongering demagogy of the right and to avoid entering into a disaggregated economic phase feeding a "sauve-qui-peut'' Darwinian and populist ideology favoring the right, in a disastrous vicious and fascistoid circle.


To this should be added the important sums of money saved by the immediate repatriation the occupying Italian troops now in Iraq and by concentrating instead on a foreign policy aimed at reestablishing Italy as a main player and moving force for the consolidation of an autonomous European Union. Including a credible military force resting on a strict interpretation of both Article 11 of the Italian constitution and on the UN Charter. This is because self-defense needs to be credible if Europe is to be taken seriously by the EU. Equally, until the unilateral imperialists wedded to preventive and disastrous foreign wars are defeated in the field (a defeat already announced by the resilience of the Iraqi Resistance) military spending will be used by the US as a way to camouflage its greatest form of direct State subvention. The EU cannot allow its member to forego such direct subventions to its own economic sector while some of its members buy the resulting military hardware produced by the US. Yet, it cannot avoid becoming a militarized economy ran on a systemic addiction to fraudulent and imperialist unsustainable ''military Keynesianism''. The answer to this apparent dilemma lies in the stricter coordination of military procurement expenditures withing the EU (with a decentralized economic fallout policy) while all or at least most joint military programs (coopérations enforcées) should be conceived as purely dual civilian-military endeavors until such time as the UN will implement a negotiated and general control of armament policy geared to the cashing of the important ''peace dividends'' on a global scale. The European space endeavors show the way notably with the Galileo program so imbecilically curtailed by the Berlusconi's government comprising too many second rate ''pitres'' and servile buffons.


We cannot hope to win against the Right without proposing a concretely and verifiable alternative program. Professor Prodi probably understand that. But he needs to be bold enough to make all his partners understand this simple truth too. Italy-s superior interest are here at play.

Paul De Marco, copyright material
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Marxist sustainability and the precautionary principle.

Natural resources, especially fossil natural resources, might be "finite" but certainly not in a detailed quantifiable fashion susceptible to give rise to an economic mathematical treatment based on the projection of future availability and future needs. Costs of production and other rational economic criteria cannot be devised on this premise. Not even if you make "energy" the primary source for Earth from which all other sources are derived. The notorious danger here is to think in a circle and within a Wishful-Thinking Neat Little Box soaked in the new Consensual Fad.

The criteria of sustainability cannot be micro-economic in nature. They cannot be macro-economic either even if you rehabilitate Walras's concession according to which the cost of everything which is rare ultimately depends on its cost of production. ((This remain true despite the Unesco's unhelpful attempt to redefine these as "Common goods". But as you know, Unesco was careful not to add that they had to be taken care of by national public enterprises instead of being treated allegedly like class-neutral "public services" which could be offered by private enterprises motivated by long-term or short-term profits (both guaranteed by the State as is the case everywhere notably in California with its energy fiasco!) Besides this new brand of post-US sanctions Unesco, creates the false and damaging impression that some sectors can in fact be merchandised entirely while other such as those corresponding to the new Common goods sectors could be so only partially. This, of course, is plainly ludicrous and I am not surprised in the least about the big academic and mediatic splash of the new notion - think of Petrella and Attac, for instance. In the first and last instance, the collective production and use of "Social surplus value" is what matters, not specific sectors defined in a purely ideological fashion. Ever since Keynes (for bourgeois and petit-bourgeois alike) Publics services have been known (and understood?) to be important only as specific forms of State intervention aimed at modifying the private and self-destructive logic of capitalist accumulation by the partial intervention of the Welfare State in the macro-economic and partially in the social "saving = investment" equation. Hicks et al., bastardized synthesis does not change a iota to this important Keynesian realization. In other words, we are dealing here with a pre-socialist form of collective control of "Social surplus value". The notion of the Unesco represents a clear regression to a pre-Keynesian and primitive understanding of economics and political economy as well as of ecology.) Walras's formulation, in effect a concession to socialism, is largely true only if you take it in a strict and rigorous Marxist fashion. That is to say, this principle needs to be integrated back into the specific conditions of the subject under study. These specific conditions tells you that given resources presently exploited by Man have a geological time horizon which is very different than the human economic time horizon of capitalism as a mode of production and as an epochal form of social relations of production. It also tells you that the transcending of capitalism, and specifically of its individualistic and restricted economic rationality, opens the road to a different and sustainable relationship between human beings and the natural resources at their disposition.

This allows us to reformulate the main principle of Marxist sustainability together with the associated principle of precaution. Take oil for instance. Oil on Planet Earth is a "finite" quantity as an actual pre-existing fossil resource. The rhythm of its natural geological replenishment is very slow indeed, although it is not said that it could not be artificially accelerated in a way compatible with ecological principle (for instance, the re-injection of biomass - easily cultivated algaes in high nitrate see, recyclable urban biomass etc). Braudel's historical "longues durées'', which I think should be conceived as plural, still have to deal to some extent with geological longues durées according to the dialectic d'ensemble which unite in a contrary identity the dialectic of nature and the dialectic of history for a species born in nature's mist but destined to be increasingly historical in nature as far as its intimate human becoming is concerned.

 For now, though, what we know for certain through empirical and scientific experience and data (which are part of the given conditions of the specific subject matter) is that some important human products fabricated from oil cannot be adequately substituted by different natural or artificial resources which can be renewed at will in a sustainable fashion (biomass, alternative energy, nuclear energy etc). The alchemist dream of transmutation is scientifically conceivable but is not yet feasible. Nor would it be rational in most instances if it could be generalized. Parsimony is nature's way at its best and in any case it should be the main criterium of Marxist sustainability together with the compatibility and pertinence for the Human Species. Therefore, a post-Kyoto legal international framework would strive to limit the use of oil and by extension of all other natural resources for these specific and un-substitutable products starting for instance in 20015 or 2020. This could be achieved by a strict internationally agreed fiscal policy and by strict equivalent tariffs and penalties for those who contravene this new sustainable framework. Meanwhile, the price of the products still produce with oil derivatives and the price of the substituting products would include a very small mark-up portion destined to finance the development of scientific and industrial substitutes of a new generation or of an entirely new kind so as to be socially able to constantly diminish the use of a known "finite" resource, a principle which could eventually be scientifically revised from time to time quantitatively but not qualitatively. That is when economically feasible and sustainable ways to accelerate the rhythm of reconstitution of the natural reserves of oil will be controlled.

Meanwhile, it is ludicrous to hear US representative, who where largely excluded from the electoral franchise up until the late sixties, lecture the Chinese on the desirability of their development of nuclear energy. China has a 1.3 billion inhabitants and needs all the clean (at least atmospherically clean) energy it can get. This means nuclear energy and above all continued research for more efficient processes and the rational reuse of nuclear material (Mox) together with the safe stocking or disposition of the radioactive wastes which cannot be immediately reused in the same ''virtuous circle'' fashion. Indeed, China would be well advised to help North Korea develop a good civil nuclear park capable to serve all its energy needs (urban and economic use etc) and still sale its surplus to energy hungry China. This will serve China in a twofold fashion. First, it would help in the harmonious Chinese-Russian-North Korean economic development and relationships (notably in the Three Borders region) thus stabilizing the whole region without unacceptable foreign oversight (and its associated self-serving lecturing and warmongering gimmicks). Second it would help China meet its own energy needs with an institutionalized regional and negotiated permanent flexibility. As wealthier China would propose to help in the re-treatment of the waste, it would maintain a friendly overseeing capacity over North Korea civilian and even military programs. Military programs as such do not pose a real threat for China as long as China offers a comprehensive agreement to North Korea, including both civil and military nuclear programs. In particular, it would negotiate a strict limit of nuclear warheads possessed by North Korea on land and subject these to rigorous and negotiated intrusive inspections without outside meddling, except for Russia. The inspections of the embarked missiles could eventually be negotiated but it is clear that the economic development of North Korea being guaranteed by China, the need for such systems would diminish tremendously for Piongyang.

The destabilizing element in the region is uniquely represented by the foreign philo-Semite Nietzscheans who pretend to lecture, weaken and disunite the region so as to eventually destroy all their main economic and military rivals (notably China and Russia) in a piecemeal fashion. The present US pressures on North Korea are in fact aimed at preparing the field for later more strategically important pressures on China itself. The presence of a nuclear and friendly North Korea is a major card in China's ability to resist and undercut these external, imperialist philo-Semite Nietzschean global project aimed at world domination. Paradoxically the controlled development of North Korea civil and small nuclear programs is the best guarantee of stability for China and Russia. It also constitutes their first real test as worthy great powers capable to intelligently insure stability in their own region.

 As for the pursuit of the philo-Semite Nietzschean global preventive war it is clearly wrong and directed against the UN Charter and against the privileges of the other Permanent members of the Security council. It is dangerous and it is wrong, both politically and legally. The UN should not condone in any way these preventive wars. The US should be told that all others not directly concerned nations will not take any measure to counter their imperialist march as long as their national interest is not jeopardized. But at the same time they will not allow the UN to be dragged into this imperialist and philo-Semite Nietzschean self-elected zelots' bordello because for one thing as these philo-Semite are sure to be defeated sooner or later, the UN will represent the only way to help them safe face and return into the non-unilateral collective security framework enshrined in the UN Charter and its vital institutions. Do it outside the UN if you wish and leave us out of it! This is what need to be said to them. Others are already yelling '' Yankees and Likudnicks, Go Home!''

Paul De Marco, copyright February, 20, 2005.

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Autocritica sul soggetto della relazione primarie/programmi.. (23-01-2005)

 

(Le chat est sorti du sac: Articolo 3 (per articoli 1 e 2 vedi sotto):

 

L'area prodiana, invece, è assai meno determinata. Parisi, braccio destro del professore, finge di concordare con D'Alema: «Ha perfettamente ragione. Le primarie sono pensate per mettere a confronto persone e linee programmatiche». Come dire che per la Fed c'è già Prodi e basta lui, gli altre sono «in alternativa» in quanto ritengono «di poter guidare meglio di lui la coalizione, su una linea programmatica più adeguata per tutto il paese». Il che significa che, per ritrovare la strada spianata, a Fausto il rosso basterà affermare che lui si ritiene in effetti più adeguato a guidare la coalizione, pur essendo pronto ad accettare il verdetto della maggioranza. Willer Bordon, capogruppo della Margherita al senato e prodiano di ferro, è anche meno levantino: «Le primarie permettono, e vorrei anzi dire quasi impongono, candidati diversi». Inutile dire che il pensiero di Prodi non differisce in una virgola da quello di Bordon.

''Cena a Bologna con la mediazione di Veltroni, che così « alza il prezzo delle sue azioni »''
ANDREA COLOMBO, COSIMO ROSSI, in il Manifesto 22-01-2005. (ho sottolineato io)

 

Molti di voi hanno già un'idea più approfondita del soggetto. Io, intanto, debbo continuare la mia riflessione. Forse la troverete degna della vostra attenzione e di quella delle compagne e compagni. Se è il caso vi chiederei di diffondere largamente questo articolo (anche se scritto così!) In fondo, si tratta della natura e del avvenire del Partito della rifondazione comunista come partito comunista.

Da un punto di vista di principio, un comunista non ha spesso ragioni valevole per mettere in discussione la linea politica dei dirigenti. Questo prima di tutto perché, ordinariamente, i dirigenti comunisti non impongono scelte personali al Partito ma si impegnano ha portare avanti, al meglio delle loro capacità personali, le scelte del Congresso e del Partito, rimanendo pero sempre personalmente responsabili verso i membri (Il diritto di richiamo è un diritto imprescindibili legato dall'inizio alla democrazia interna di ogni Partito comunista). Chiaramente, in materie di fiducia, ci sono eccezioni tale il sociale-democratico e filo-semita di adozione ormai sfasciato, Pietro Ingrao, un uomo che non ha mai contribuito la minima cosa positivo al Partito comunista italiano (che se l'era silenziosamente tolto dei pedi mandandolo a dirigere la Camera, tale addetto del ''cretinismo parlamentare'' più tradizionale) o al movimento proletario italiano e mondiale e per il quale ho già chiesto l'espulsione dei nostri ranghi assieme a tutti quelli che la penso come lui (cioè tutti coloro che, più o meno apertamente, credono di essere dei ''nihilistes éveillés'' che vogliono ''rifondare'' il Partito della rifondazione comunista in un nuovo partito vagamente sociale-democratico senza alcuno rapporto con la nostra tradizione politica marxista e i nostri ideali di rigida uguaglianza umana, all'immagine del sciagurato (P)DS-DS).

La primarie , come le conosciamo fin cui, rappresentano un processo pre-elettorale americano che incarna un metodo molto personalizzato di fare politica in un sistema democratico censitario che riposa sopra una franchigia elettorale ristretta, una astensione di massa e un finanziamento anti-democratico legato alle frazioni dominanti del capitale.

Fin cui si è dato l'impressione che queste ''primarie'' potevano acquisire un'impronta nuova, tipicamente italiana. Così, il compagno Bertinotti ci dice che dobbiamo fare le primarie prima per poi pesare di più quando si parlerà dei programmi.

Il problema sembra che solo il compagno Bertinotti e i suoi sostenitori (fra i quali la sciagurata banda di Ingrao) la pensa così. Negli altri schieramenti della Gad hanno idee più precise. Il Signore Prodi, da parte sua, pensa (e ha un vantaggio personale ha pensare così) che le primarie rappresentano al stesso tempo la scelta, da parte di tutta la coalizione delle forze che parteciperanno nella gara pre-elettorale, della persona e del SUO programma. (Vedi il Manifesto del 22-1-2005) Si tratterà allora di un programma di cui nessuno avrà mai avuto la possibilità di discutere in anticipo. Ne, a più forte ragione, quella di partecipare alla sua formulazione. Si tratterà dunque di un tipo di primarie all'americana, un modo straniero e ''censitario'' di concepire la politica della nostra Penisola.

A questo punto dobbiamo precisare: questo tipo di primarie potrebbe avere un senso all'interno di un solo partito? Difficilmente possono avere un senso politico autentico all'interno di una coalizione. I membri privilegiati dei partiti che scelgono le primarie si danno questo modo per scegliere assieme il ''leader'' e il suo ''programma'' senza dare troppo retta al Congresso del partito o alla partecipazione dei membri. (I membri ordinari, molto utile per il porta-a-porta tipo Karl Rove, essendo concepiti come api bisognose nei loro ''alveoli'' rispettivi.) Questo concetto rimane la caratteristica dei partiti politici concepiti come ''cinghie di trasmissione'' dei poteri forti in cerca di una necessaria legittimazione politica. Si tratta dunque più di macchine politiche che di partiti politici degni di una autentica democrazia.

 

L'Italia non è ancora ridotta ad una regressione elettorale del tipo di quella vigente nei Stati Uniti di America, anche se molti ''leaders'' auto-eletti, che non rappresentano più nessuno ideale economico e sociale distinto, hanno ovviamente interesse a personalizzare i processi politici italiani ed europei, malgrado la crescita delle astensioni. Questi politici non hanno niente a offrici perché da anni ormai hanno scelto un modo di fare politica mirato solo alla preservazione dei propri seggi e del proprio ruolo di ''servi in camera'' al servizio del capitale. La loro unica legittimazione politica risiede nella pretensione di sapere salvaguardare i diritti e i privilegi del capitale meglio che i capitalisti stessi. Perciò, debbono sempre avere una ''courbette'' di ricambio disponibile nelle maniche (ad esempio per firmare le petizioni di noti nichilisti scellerati padroneggiati da Albright!)

Per una coalizione che deve negoziare un programma di governo comune, almeno su alcuni punti chiave, le primarie americane, con le quale si sceglie al medesimo tempo uomo e programma, non hanno senso. Almeno che si trattasse di un tradimento silenzioso dei membri e della politica come modo democratico di procedere, in comune, all'allocazione più razionale delle risorse della comunità in favore dell'intera comunità (incluse le risorse rappresentate dai posti di decisione maggiori, parlamento, governo, funzione pubblica e para-pubblica ecc, ecc.)

Il programma comune di una coalizione deve rappresentare la negoziazione concreta delle alleanze di classe per permettere poi una coesione governamentale e parlamentare necessaria per governare e implementare il programma (disciplina in Parlamento almeno su i punti concordati in comune.) Non può essere un plebiscite di un uomo e del suo programma scelti fra più candidati e i loro programmi personali rispettivi. Mi sembra che questo sia ovvio per i membri di Rifondazione comunista ma anche per i membri del DS e di tutti i partiti della Gad. Si sta confondendo oggi la piccola politica di posizionamento egoista degli individui e candidati con la politica vera mirata a salvaguardare gli interessi vitali del Paese (e simultaneamente gli interessi comuni della sinistra e del centrosinistra). Questa confusione non è sana e niente meno è accettabile. Senza un chiarimento immediato si andrà subito in crisi proprio in un momento dove la sincerità o almeno le energie degli alleati della Gad dovrebbero tendere a cacciare le destre italiane del potere sulla base di un'alternativa consensuale negoziata fra i cittadini e i membri dei partiti della coalizione (e non solo fra qualche ''leaders'' auto-designati che trattano in privato sopra le spalle dei membri e delle istanze dei partiti.)

A questo punto il compagno Bertinotti si deve spiegare. Altrimenti non potrà considerare che, da solo (o magari con Ingrao e altri, se così rimane il caso), avrà la legittimità per ingaggiare la fedeltà e la disciplina del Partito della Rifondazione comunista sul programma del vincitore delle primarie, cioè di Prodi. Tutte queste confusioni, potenzialmente cattivisime per il futuro del nostro Partito comunista e per la sua crescita, debbono essere affrontate apertamente e senza ''arrière-pensées'' prima che sia troppo tardi. Prima che il Partito sia costretto ad una gravissima crisi interna.

A questo punto, quale sono le possibilità concrete per rispettare gli interessi nel nostro Partito comunista, della democrazia (interna al Partito ma anche alla coalizione) e quelli del paese e del programma comune ancora da negoziare? Forse possiamo individuarne due:

 

1.        Il Compagno Bertinotti riafferma la sua concezione non-americana e non-personalizzata delle primarie. Concretamente questo vuole dire che l'intera coalizione, incluso il Prc, si pronuncia sopra la visione generale dei candidati senza pregiudicare del programma comune da negoziare dopo le primarie. Si tratta dunque solo di verificare la forza trasversale della visione dei vari candidati (e conseguentemente dell'attrazione delle idee e delle pratiche dei partiti da cui provengano.) Questo no sarà un esercizio vano e superfluo perché faciliterà la negoziazione del programma comune dando due volte la parola ai membri, come membri di una coalizione prima e come membri di partiti autonomi dopo. Cioè dei membri che hanno scelto liberamente di partecipare in una coalizione. In una tale ipotesi, la democrazia interna ai partiti impone di fare validare il programma comune con una larga consultazione interna dei membri. Se tale consultazione risulterà negativa, i candidati dovranno ovviamente tirarne le conclusioni anche perché la politica non americanizzata, se non è affare di persone, rimane sempre pure affare di responsabilità individuale e collettiva.

2.        Se dovrebbe prevalere il concetto americano delle primarie, allora il Prc dovrebbe dichiarare subito che, in questo caso, la partecipazione o il sostegno ad un eventuale governo della coalizione non sarà automatico. Almeno che il vincitore di queste ''primarie'' non rispetterà alcuni parametri imprescindibili per il Prc e i suoi membri e simpatizzanti, fra i quali a) il ritiro immediato delle truppe dell'Iraq e il rifiuto di partecipare ad ogni guerra preventiva anche se ricevesse l'accordo scellerato del Consiglio di sicurezza. b) il ritiro della Legge 30 e altri pochi punti chiave di questo genere (Queste esigenze assolute dovranno pero essere minime e dovranno portare sulle materie dove si giudica di non potere negoziare niente. Molti campi di azione governativa sono pero più un affare di grado che di genere e dunque si può accettare di avanzare lentamente purché la direzione sia giusta o almeno diversa da quella scelta dalle destre e dal neoliberalismo dirompente. In tutti questi campi più larghi si potrà adottare una posizione di ''appoggio critico''.) In questo caso sarebbe meglio tenere il Congresso del nostro Partito dopo le primarie o per lo meno convocare un Congresso straordinario per validare le scelte.

 

La vittoria pre-elettorale nelle Puglie è interessante ma riguarda solo le regionali. Come dimostra il caso della Toscana, a questo livello regionale giocano anche delle considerazioni non tanto elettoraliste quanto legate alla logica perversa del sistema elettorale in vigore (tipo effetto del premio del maggioritario sul numero complessivo dei seggi. Idem il Manifesto del 22-01-2005) Pero, non dobbiamo confondere effetti di sistema con coesione della coalizione. Sopra tutto non dobbiamo confondere elezioni regionali e elezioni legislative nazionali. Le primarie che ci interessano cui sono quelle del livello nazionale.

In tanto, il Congresso del Prc dovrebbe stabilire i qualche punti discriminante sopra i quali non si potrà avere nessuna discussione, di fondo o di forma, con eventuali alleati di coalizione. (Punti sottrati a ogni negoziazione, anche perché ogni discussioni rappresenterebbe il tradimento della nostra Costituzione, un'abitudine interiorizzata da troppi dirigenti italiani di ogni grado e responsibilità, ma una che fu sempre denunciata con fermezza dal PCI come pure dal Prc.) Di più, il Congresso deve riaffermare il carattere indiscutibilmente comunista e marxista del nostro Partito. Quelli che non condividono la fiducia scientifica indiscutibile nella legge marxista del valore (legge del superamento del capitalismo e dell'organizzazione del modo di produzione seguente direttamente fondato sul controllo collettivo della ''sovrappiù sociale'') debbono essere esclusi come membri, e sopra tutto come membri dirigenti, anche se possono affiancare il lavoro del Partito tramite i movimenti e le istituzioni organiche che legano Partito e movimenti senza mai pero confondere le due forme di organizzazione e di militanza. Il Congresso deve riaffermare la prevalenza dei membri e della democrazia interna (incluso il diritto di richiamo dei dirigenti per eventuale riconferma o retrogrado).

Questa discussione è vitale è deve continuare alla luce del sole. Abbiamo bisogno di tutta la nostra intelligenza collettiva (che conta sempre di più delle scelte anche brillante e ''premiate'' degli individui.) In tanto, la confusione legata alle primarie non può essere l'occasione occulta per aggregare forze politiche convergente ma non comuniste che mirerebbe alla rifondazione non-comunista del Prc. Questa tentativa sarebbe ricevuta come una vera e propria dichiarazione di guerra (di classe).

Vostro,

Paul De Marco, 23-01-2005

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Primarie e programmi. (21-01-2005)

 

Care compagne, cari compagni,

In due articoli del Manifesto del 20-01-2005, leggo il seguente:

Articolo 1 «Prima vengono le primarie»:

 "Prima le primarie e poi il programma." sotto inteso : "Le minoranze debbono ubbidire" (nella Gad e nel Prc?)

Articolo 2: il Prc conferma ufficialmente: «Per definizione le primarie vengono prima del programma».:
evono svolgersi prima dell'accordo sul programma, perché le percentuali raccolte dai diversi candidati peseranno poi sulla formulazione del programma stesso». In serata, il segretario del Prc conferma ufficialmente: «Per definizione le primarie vengono prima del programma''.

I processi socio-politici sono altrettanti importanti dei contenuti. Questi ultimi, tale finalizzati nei programmi, non sono indipendenti dei primi. Il guai è che i processi dipendono dale alleanze di classe e non solo dalla razionalità teorica. Non si possono scrivere sopra una carta biancha. Il resto rimanda alla fiducia nei dirigenti e nell'autentica natura del Partito. Su questa natura comunista non si può permettere compromessi compromettenti. Per quando alla fiducia, è chiaro in realtà e non da un punto di vista subiettivo e personale, che finché la discussione sui programmi non sarà aperta e conclusa, non si dispone ancora di elementi obbiettivi per potere giudicare.

 Il secondo paragrafo cui sopra dice soltanto che è una cosa teorizzare da soli i programmi un'altra di negoziarli. Forse il Prc potrà pesare per quello che rappresenta davvero dal punto di vista etico-politico in Italia, raccogliendo consessi da più parte. Le attuali discussioni sarebbero state risparmiate ai dirigenti come pure ai militanti se non si era mai equivocato sui pochi mai importantissimi discriminati tale il ritiro delle truppe dell'Iraq e il ritiro della Legge 30. Dato che questi discriminati non sono stati posti con tutta la dovuta chiarezza, il timing degli eventi rischia di continuare ad alimentare un legittimo timore nei ranghi dei militanti e dei dirigenti politici, come pure nei ranghi dei dirigenti dei sindacati più avanzati e dei movimenti. Se il programma comune viene deciso dopo il Congresso del Prc almeno si dovrebbe tenere una consultazione interna per validarlo e consolidare così l'unità del Partito e riaffermare la sua autenticità e la sua compattezza.

 Dopo il discorso di inaugurazione di W.W. Bush, discorso che rappresenta una vera e propria dichiarazione di guerra a molteplici paesi fra i quali Iran, Siria, Corea del Nord, Tailanda, Cuba ecc, ecc, ogni processo politico e ogni eventuali programmi ''comuni'' diventeranno illusori se per il minimo Prodi e Bertinotti non danno subito l'assicurazione che l'Italia ritirerà le sue truppe dell'Iraq immediatamente dopo una vittoria elettorale della sinistra e del centro-sinistra e non participerà alle prossime guerre preventive dei crociati di Washington et Tel Aviv. Se il Signore Prodi non se la sente, da cittadino italiano rispettoso della costituzione e da Europeo autonomo, di darci tale assicurazione in modo chiaro e definitivo, allora lo deve fare il compagno Bertinotti. Il che vorrà dire che ogni processo legato alle necessarie alleanze di classe e ogni programma comune sarà condizionale al rispetto integrale del Nostro Articolo 11, che recita che l'Italia ripudia la guerra (anche quando viene decisa dall'attuale Consiglio di sicurezza in violazione della Carta delle Nazioni Unite e della volonta democratica maggioritaria dell'Assemblea generale delle Nazioni Unite.)

Il Congresso del Prc dovrebbe lasciare una grande margina di manovra ai suoi dirigenti dato il difficilissimo contesto attuale. Vice versa dovrà con grande chiarezza stabilire la discriminate guerra come unico capitolo dove non ci possono essere alcuni compromessi possibili ne al nome del Prc, ne al nome dei movimenti, ne al nome d'Italia e ne al nome dell'Europa autonoma alla cui aspiriamo.

Se mai il Prc dovrà ritirarsi della GAD per causa della violazione dell'Articolo 11, rimarrà sempre l'obbligo di lavorare alla sconfitta di Berlusconi e delle destre tramite una strategia che si potrebbe chiamare di ''appoggio critico''.

Vostro,

Paul De Marco. 21/01/2005

 

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Commenti su l'articolo intitolato « Intervista al grande intellettuale Marcello Cini », in liberazione.it. (lunedì 15 novembre 2004 )

 

Care compagne, Cari compagni,

 

Vi mando questi rapidissimi commenti non avendo tempo ora di offrire un commento più ampio e più curato. Fidel Castro e Cuba, paese dove si dimostra che ''un'altro monde è possibile'' oltre che discuterne nei salotti, parlano di battaglia delle idee''. Nel nostro Partito della Rifondazione Comunista è rimasta gente che, pure dicendo apertamente di non essere più comunista, pretende di ''rifondare'' il Partito come partito social-democratico. Non come un partito social-democratico tradizionale ma uno partito della ''social justice'' conforme al progetto costitutional neoliberal europeo, più Giddens e Rawls che Eduard Bernstein o Millerand! Una giustizia sociale tutta subordinata all'obbiettivo costituzionalizzato della concorrenza neoliberale globalizzata senza nessuno ostacolo.

Questa battaglia delle idee la dovette menare voi. Senza lasciarne il compito ad altri.

Dobbiamo usare della nostra eredità intellettuale comunista con grande spirito critico (nel senso nobile, scientifico e fraterno del termine). No laciate che vi si propongono delle vecchissime idee di caste o vecchissimi schemi concettuali di ''basi cleri'' come della merce nuova e originale.

Oggi, la battaglia delle idee è diventata la parte più critica della lotta di classe e della prassi comunista. L'egemonia intellettuale è nostra. (Modestamente, ho visto occultare i miei due libri, ma non ho ancora visto una sola tentativa scientifica di falsificazione.) Ma dobbiamo ancora (ri)fare della rinascita del marxismo, in tutti i campi della conoscenza, lo strumento collettivo per eccellenza del Partito e del proletariato. In quanto la legge del valore marxista rimane la dimostrazione scientifica la più compiuta dell'uguaglianza umana e della possibilità sociale di realizzarla pienamente, essa deve diventare il segno dell'appartenenza o meno al Partito. Senza dogmatismi. Ma neanche senza oscillazione di tipo ''ritorno furtivo del marginalismo'' come evidenziato qui sotto.

In risposta alla lettura dell'articolo menzionato sopra dunque vi prego di considerare queste rapide obiezioni:

1.        Secondo il Signore Cini che differenza cé tra economia intangibilee marginalismo? Come criticare Moratti se, in realtà, si adotta una teoria (marginalista) che già dall'inizio mette fuori campo i settori detti non-marchands del Medef (i padroni francesi che hanno copiato l'idea deleconomia sociale di Walras a modo loro)? Una teoria che in realtà mette anche fuori uso il concetto marxista di lavoro improduttivo, concetto formulato da Marx con una ''espressione'' mai capita dai piccoli borghesi che, con solita falsa coscienza, hanno paura di essere chiamati ''non produttivi''. Marx intendeva solo parlare del lavoro produttivo che non rientra direttamente nel ''processo di produzione immediato'', come per esempio il lavoro compiuto da un professore che insegna ai suoi allievi le materie che poi serviranno loro nel loro lavoro produttivo immediato. Ovviamente, la falsa coscienza produce paura anche delle parole e dei concetti !!) La scienza fisica borghese ha sempre sofferto di cecità metodologica menando ad un ''imperialismo paradigmatico'' che solo i tipi come Cini fingono ancora di ignorare (quelli del Manifesto poi, e i loro contatti in Liberazione sembrano addirittura avere bisogno delle sue ''autorevoli'' spiegazioni e del suo appoggio (la sua cauzione ''intellettuale''. Coraggio, almeno questa volta no si cerca presso il Vaticano!!!) . Sarebbe meglio, una volta nella vita, prendere il tempo di leggere e di capire quelli primi tre capitoli del Capitale!

2.        Cini vuole l' economia intangibilema vuole anche i fondi pubblici per la ricerca! Le contraddizioni logiche, che cé n'importa? Non per niente un Huntington ripiangeva, per il conto della Trilaterale, il ruolo sociale del dovuto rispetto alle ''Autorità'' (''deference''), di stampo filo-semite nietzschiane, più che il dovuto rispetto per la scienza e i suoi metodi di falsificazione e di validazione. Scienza, verità, rivoluzione, certo che cé da pensarci sopra!! E anche certo che nella fisica di Cini come nell'economia di Marshall ''natura non facit salta'', malgrado tutte le discrepanze tra ideologia e mondo reale. Perciò si capisce che un uomo nella situazione di Cini non doveva tifare ne per Gargarin ne par la Nasa.. Diceva il compagno Guccini ironico: '« chiesa, nobili e terzo estate, solo ho fregato sempre per me ». Cioè, nel merito, per i maestri auto-eletti dei servi in cameradel Manifesto.(Nel vernacolare di un D'Alema quelli che sono (auto)eletti da ''dii maggiori''). Mo ... vogliono anche darci ''lesioni'' dimostrando così una grande capacità di ''addatazione'' a il grande ''fad'' dell'epoca! In questi casi, come si fa a ritornare alla serietà?

3.        L'uguaglianza dei consumatori. Ovviamente di fronte alle tabelle di valutazione dell'utilità marginale!! Cini me la ricopia 100 volte! Ci dica, di più, che relazione esiste tra la ''domanda aggregata'' dei consumatori reali e l'organizzazione sociale della produzione (e dunque il livello dei salari). Può, se vuole consultare i Manoscritti parigini del 1844 da Marx. Non è proibito.

4.        Nelle mie ''Notes sur la lettre à tous ceux qui aiment l'école'' ( tesso disponibile nel mio sito http://lacommune1871.tripod.com , o nella sezione Economie Politique Intetnationale in questo medesimo sito )  ho esposto rapidamente tre modelli alternativi fondati sulle relazioni possibili entro una ''societa dei beni intangibili'' e il così detto ''lavoro improduttivo''. La questione è di grande attualità in tutte le società moderne. Con questi tre modelli, cercavo, fra l'altro, di iniziare la teorizzazione del problema concreto del settore scolastico in Francia, ma anche del settore collegato dei lavoratori della coltura, oggi rapidamente precarrizzati. Lo stesso problema si presenta per tutte le societa e particolarmente le societa occidentali. Cini (o i comunisti e il precari della coltura italiani) preferiscono le soluzioni ricavate dal marginalismo generalizzato di Cini? Scelta loro. Ma allora, dal punto di vista della teoria, come si conciliano i ''sindacati dei precari'' con l' ''utilità marginale'' applicata al mondo della coltura e della ricerca?

5.        Abbiamo avuto prima Keohane e Nye con la loro teoria dell'interdipendenza (opposta alla formulazione marxista della dependency theory). Dopo, Thurow nel suo libro Head to Head. In breve, l'economia intangibile, economia dei servizi « haut de gamme »', rappresenterebbe un vantaggio in termine di ''valore aggiunto'' e dunque in termine di cambio internazionale. Bene. Questa gente non ci ha mai detto come un'economia intangibile può sussistere nel medio e lungo termine senza la base di una forte economia tradizionale. Ha creduto che l'Occidente, specializzato nei servizi ''haut de gamme, potesse usare questa specializzazione per accaparrare una parte della sovrappiù prodotta da un Terzo Mondo da specializzare nei settori economici tradizionali. Pigra pretensione neocoloniale! In pratica, gli USA furono costretti di firmare un accordo tipico di interdipendenza subordinata con Motorola del Giappone. Vernon della Harvard Business School, già nel 1991, notava che 30 % di tutti i gadgets elettronici usati dalle armate americane provenivano dal Giappone. Il Giappone, inoltre, tramite le pianificazione a lungo termine del famoso ministero MITI, aveva già lanciato un vasto programma di ricerca di quinta generazione sull' ''intelligenza artificiale'' et la ''robotica''. Oggi, la Cina segue le stesse tracie avendo capito di vincere solo se al suo sviluppo industriale tradizionale poteva aggiungere la scelta definitiva per la qualit0(qualità dei prodotti e qualità delle innovazioni tecniche-scientifiche pianificate dalla Stato nazionale) Siamo lontani qui del miserabilissimo intellettuale dei nostri grandi intellettualie politici italiani!! Detto, ovviamente, senza cini-smo!

L'uguaglianza del marginalismo non è altro che l'uguaglianza praticata nella repubblica di Weimar o nel modello democratico di Westminster. (Aggiunto: si tratta qui delle « life chances » di Menger ma senza tenere conto dell'eliminazione dei privilegi dovuti all'eredità per ogni generazione secondo Thomas Paine.) Sommato da George Orwell nei suoi 1984 (il libro dove profetizza la sorte nietzschiana-dostovieskiana dell'Inghilterra nel futuro, e non della Unione sovietica come si è solito dire) e Animal Farm. In poche parole: certi sono più uguali degli altri. In venti anni, in un mondo globale hyper-marginalista, chi sarà più ''uguale'', la Cina (da non confondere con Cini, dato che si tratta di un soggetto che pratica ancora un tipo ibrido di pianificazione economica) o l'Occidente dell'incommensurabile intangibilità (o, per meglio dire, della vacuità)? Thruow nel suo libro Fortune favors the bold (2003) (Erratum: Chiedo scusa. Il titolo esatto del libro di L. Thurow è ''Fortune favors the bold''. Purtroppo la memoria è una facoltà che a volte dimentica) nota che nel 2000, i Stati Uniti avevano 32 % del PIL mondiale, l'Europa 25% il Giappone 16 %. Poi ci ripensa (altrimenti si metterebbe male con la gente del PUND e farebbe magra figura al MIT!) e per mettersi al sicuro dice: se si considera invece il Purchasing Power (poter di acquisto) i Stati Uniti anno 23 % del totale mondiale, l'Europa 20 % il Giappone 8 % . Mo, guarda un può! Se mai il Purchasing Power non prende in conto l'effetto monetario della speculazione che pace Cini- caratterizza l'economia intangibile, e sopra tutto la finanza mondiale e il suoi nuovi strumenti eletronicizzati come i ''derivatives'', siamo nei guai. Cini come me la mette? I diagrammi marginalisti rendono conto di questo effetto o non? Nel fra tempo però, i squilibri fondamentali americani continuano a crescere anche se il dollaro fu fortemente svalutato a Doha. Oggi , nei Stati Uniti del MIT di Thurow, dove una volta si agonizzava per la pigra educazione scientifica dell'America, no si sa come si pagheranno le pensioni (Social Security) dopo il 2008! Se poi si guarda alla copertura dei dollari detenuti all'estero, meglio stare zitti perché se non si rischia una crisi acuta (almeno di presa di coscienza : oggi il valore del dollaro all'estero è funzione della guerra preventiva, un'azione un può nietzschiana nella sua logica intima, dato che porta il prezzo del greggio molto al di sopra della sua forchetta massima di $ 28 dollari in vigore prima della guerra contro l'Iraq !!! Il grande intellettuale Cini o la sua gente al Manifesto come ce lo spiegano? Con una lezioni sulla Shoah? Per l'uguaglianza selettiva, per intenderci bene?

6.        Nel frattempo, quelli del buco nero intellettuale del Manifesto (più Cini che cinichi o vice versa?) optano in massa, tale pecore di Panurge, per l'economia del intangibile e delle piccolissime imprese (la scarpa italiana si vende ancor bene, sa ...). Perciò, sono pronti a lasciare partire, senza stato d'anima particolare, il settore dell'automobile, quello dell'aeronautica etc, etc. Anche le commanderie dei porti, in un paese come l'Italia, sono state privatizzate, o per meglio dire offerte a mani incapaci ma private.

Consideriamo solo il settore automobile. Chiudendo la Fiat si dice addio anche a tutti i settori legati alla Fiat, per causa di delocalizzazione verso paesi offrendo manodopera molto più ''competitiva'' (in termine di salario). Comprando quei milioni di macchine al anno ogni anno dal estero, come si colma il buco risultando nella bilancia commerciale e nei conti correnti nazionali? Con l'introito del Veneto dopo la ''devolution''? O forse si colmerà con la depenalizzazione dell'evasione fiscale? (A questo punto allora, meglio andarci a fondo, e organizzare il riciclaggio proto-legale dei soldi della droga 300/500 miliardi all'anno secondo l'Osservatore mondiale delle droghe tramite la creazione nell'isola di Lampedusa di una Las Vegas tutta italiana benedetta dal Vaticano e dai suoi finanzieri londinesi, ma capace di impiegare moltissimi lavoratori immigrati arrivando a barche piene dal mare. Diventerà subito il settore più competitiva dell'Italia! (Tanto il ''premier'' addatto l'abbiamo già!) Un settore intangibile per eccellenza della ''casino society''. Faccio ridere? Con il neoliberalismo in Nordamerica come in Europa tutti i governi sono ora vittime della loro addizione agli introiti fiscali proveniente dalle lotterie e altri giochi di azzardo simile. L'Italia così rimanerebbe il paese dei miracoli, più che delle meraviglie.

Ovviamente, per quelli del Manifesto (e si deve concludere logicamente, anche per il Cini dell' ''intangibile'') il costo pubblico di una nazionalizzazione parziale della Fiat, capace di offrire così una voce allo Stato e ai lavoratori nello ''management'' della Fiat, non deve essere messa a confronto con il buco nella bilancia commerciale e i conti correnti. La moda dell'intervenzionismo sarebbe passata. (Con la buona pace dei miliardi di dollari versati dallo Stato americano alle imprese del ''militaro-industrial complex'' (espressione del Presidente Eisenhower) con la scusa dell'interesse nazionale, tolti così dall'ingerenza della WTO o dell'ONU)

Ovviamente la teoria dell'utilità marginale no si occupa della provenienza dell'offerta (e neanche del costo di ogni ''unita'' di una data produzione o di una data offerta totale). L'uomo come ''cittadino'', si sa, deve anche lui essere ''superato'' come essere obsolete, stampato ''non marchand'' fuori dell'utilità che li viene attribuita dalle tabelle marginaliste. Servono solo domestici, Schiavi moderni e i soliti ''servi in camera''. Deve anche essere ''superato'' come essere legato alla vecchia ''nazione'' (cosa già prevista da un progetto costituzionale europeo che ha poco a che vedere con la restituzione della democrazia al livello europeo in un Parlamento di Strasburgo degno del nome. Ma una costituzione che dovrebbe piacere a Cini e al Manifesto dato che adotta il punto di vista della concorrenza generalizzata e senza ostacoli statali, o di natura ''non marchande''. Il guai è che questi ''grandi intellettuali'' hanno imparato dalla loro rapida frequentazione dei comunisti che la contraddizione è nella natura. Così, pazienza!!! Peccato, perché visto dal punto di vista delle bilance estere dell'Italia e dei posti di lavoro, diretti e indiretti, la salvezza degli ultimi settori industriali italiani (e dei settori intangibili legati a loro. Pensiamo a Pinninfarina o a Olivetti se no era stata mandata giù - Olivetti aveva ideato il primo PC ma de benedetti lo vendette agli Americani per un proverbiale piatto di lentisce -  diventerebbero una ottima opportunità, economica e sociale, anche se non sembrano corrispondere alla logica dell' intangibilità e dell'uguaglianza marginalista! I ''servi in camera'' con stipendio mensile assicurato (almeno per un tempo) sono più uguali degli altri nel mondo filosemita di oggi.

7.        Dopo Ingrao et al. eco addirittura Cini! Una questione si presenta da sola: hanno ancora molto riverse di grandi intellettuali italiani al Manifesto? (Se vengano a mancarne, possono sempre usare il metodo di certi giornalisti nord-americani lavorando sulle note trasmesse loro, ovviamente senza condizione, dal Mossad, o dal consolato israeliano più vicino. Il Mossad si sa è un po di parte, dal punto di vista concettuale. Ma avendo un accesso prioritario a Interpol, Echelon, NSA etc dispone di vaste quantità di informazioni sempre in sintonia con le grande tendenze mondiale dell'impero (cosa che sanno benissimo tutti i grandi e piccoli ''pitres'' del mondo globalizzato attuale). L'unico problema sarebbe di imparare a evitare una ''addiction'' acuta, con le conseguenze prevedibile dell'invecchiamento mentale accelerato e della senilità. Cé il rischio di rimanere vispo sulla solita vespa arrugginita sotto il lustro nietzschiano.

 

Liberazione dovrebbe lasciarci in pace con sti ''grandi intellettuali'' anti-comunisti e quelli del Manifesto, è cominciare a comportarsi come un giornale comunista! Cini non è più utile di un Ingrao o di una Rossanda o di un Curzi. La storia recente ha già mandato questa robba al mucchio di letame della storia perché è gente che, senza averci mai capito niente, crede di potere affossare il marxismo come metodo di investigazione e di esposizione scientifico. Il marxismo che, appunto, con la laicità repubblicana costituisce l'unico ostacolo occidentale al dominio dell'impero filo-semite nietzschiano.

Un consiglio fraterno a quelli che desiderano vaccinarsi da queste derive ''alternative'', certo, ma anti-comuniste nel fondo. Leggetevi, ''Economic theory of the leisure class'', la critica magistrale del marginalismo di Nikolai Bukharin. Leggete anche il capitolo di Marx su « L'ultima ora di Senior » nel Capitale, Libro I. Date anche un'occhiata al mio Tous ensemble e al capitolo sul socialismo cubano nel mio Pour Marx, contre le nihilisme, e agli altri scritti sul mio sito web.

Se leggetti Bukharin ricordatevi la mia dimostrazione. Cioè che il ratio pv/v va in senso proporzionalmente inverso (rispetto a v) a v/C dove C = c+ v. Nelle tabelle della Riproduzione Semplice poi si comincia con una situazione generale dove v/C rimane identico nel settore dei Mezzi di produzione (MP) e nel settore dei Mezzi di consumo (MC). Poi, ricordando la relazione logica della composizione organica del capitale con il tasso di sovrappiù (e ovviamente con il tasso di profitto) si fa variare (come ho mostrato io partendo da Marx) non il rapporto pv/v in uno dei settori (come fanno nei modelli fasulli della così detta ''trasformazione dei valori in prezzi di produzione'') ma il rapporto v/C. La relazione di proporzionalità inversa permette di ottenere ogni volta , il tasso di pv/v e il tasso di profitto pv/ c+v. Automaticamente e organicamente. Questa è l'unica soluzione del falso problema della trasformazione. E l'unico modo puramente marxista di completare i ''prolegomeni'' di Sraffa. Guarda caso, produce una relazione idealmente accettabile per i marginalisti, almeno quelli che, come Tugan-Baranovski, cercavano di conciliare marginalismo (o per meglio dire l'andamento dei prezzi) e legge del valore, per non cadere nella ovvia trappola, se non della vacuità, almeno del nonsenso comune a tutti i marginalisti borghesi! Prima di parlare d'economia, Cini, et tanti altri, da buon scientifici dovrebbero leggere Marx con cautela, e con modestia anche Paul De Marco (e anche forse Einstein e il suo articolo ''Why socialism'' in Monthly Review) Se non, meglio stare ziti!

Non è la prima volta. Nesi e i suoi, e anche qualche dottore, sempre su Liberazione, hanno cercato di seminare zizzania usando le solite tabelle della valutazione marginalista dei bisogni applicata al settore della salute (proprio quando il governo con la sua finanziaria preparava i tagli alla sanità pubblica). Questo in realtà ammontava a un'apologia del sistema britannico di messa in concorrenza degli ospedali gestiti come fabbriche con fondi pubblici, una ricetta per un disastro annunciato, ma una ricetta che non manca di valorizzare gli amministratori e i dottori (togliendo agli pazienti ogni possibilità reale di impugnare la giustizia se vengono trascurati perché non corrispondono alle liste di malattie la cui ''utilità marginale'' è la più alta da punto di vista della redditività degli ospedali!) Ho già risposto nel mio articolo Neoliberal constitutional coup in Europe (July 13, 2004, sezione ''Economie Politique Internationale'' http://lacommune1871.tripod.com ) nel Annex: Social surplus value and public sectors. Queste cose non fanno più ridere. Non basta avere una riputazione da scienziato. Bisogna anche meritarsela. Almeno se si pretende essere di sinistra. Anche nell'Italia di Ingrao e di Rossanda et al.

Cini si legge Why socialism ? di A. Einstein per apprendere come un vero scienziato, e un grande teorico della fisica moderna, si comporta quando pensa di poter cambiare il suo capo di investigazione e rendersi utile. O forse, cosa sempre possibile, l'articolo su Liberazione non da conto del suo vero pensiero?

Paul De Marco

Copyright 14 Novembre 2004

 

 

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Riciclaggio industriale e sviluppo economico sostenibile (26-08-2004)

 

Cari compagni,

Con le mie scuse per la qualità del mio italiano scritto, vorrei proporre qualche punti di riflessione.

Oltre i rifiuti domestici sarebbe bene avere un'idea precisa del percorso completo del riciclaggio dei prodotti proveniente dai vecchi e nuovi settori economici intermediari (macchine, elettrodomestici, computer etc), cioè proprio di quei settori trainanti dell'economia delle societa capitaliste avanzate. Una tale conoscenza permetterebbe di valutare e pianificare più cose:

a) Il ritmo di spreco sistematico del capitalismo. Si sa che il sistema capitalista è sempre alle prese con la sua contraddizione intima, sovrapproduzione e sottoconsumo. Per affrontarla, il capitalismo ha inventato le guerre imperialiste in cerca di mercato esterno, come pure lo Stato sociale per sostenere la domanda interna (lo stesso Stato keynesiano che viene oggi distrutto dal neoliberalismo in cerca di profitti sempre maggiori ma a corto termine.) Pero, si dimentica troppo spesso che il capitalismo inventò anche la programmazione dell'obsolescenza dei suoi prodotti. Questi sono destinati a durare qualche anni tutto al più, proprio per sostenere artificialmente la domanda sociale di tali prodotti. La crescita demografica del pianeta, lo sviluppo economico di paesi tale la China e l'India, come pure il carattere limitato delle risorse naturali, no permettono più un tale spreco, neanche tenendo conto delle materie di sostituzione. L'organizzazione e l'efficienza del riciclaggio industriale diventa dunque una variabile economica di primo rilievo.

b) Quale sono i parametri economici necessari per capire le dinamiche economiche e sociali legate al riciclaggio di questi prodotti intermediari e/o alla produzione e riciclaggio dei medesimi prodotti concepiti secondo una logica socio-economica diversa e dunque concepiti per durare due o tre volte di più dei prodotti capitalisti attuali, senza sacrificare per questo la scelta o la qualità? La questione è abbastanza complessa dato l'intreccio socio-economico che lega tutte le variabile socio-economiche, dal PIL, alle bilance esteriori, alla competitività delle imprese individuali, e dunque ai loro profitti (profitto nel senso più nobile di creazione della sovrappiù necessaria per ricominciare la produzione e incrementarne la qualità e la quantit0).

 

c) Nel caso di nuovi prodotti concepiti per durare di più, quale sarebbe la « struttura dei prezzi » specifica dei settori considerati o delle « filières »? Quali sarebbero i meccanismi di finanziamento (a lungo termine) per l'acquisto di tali prodotti? Quale sarebbe la struttura dei profitti settoriali (e dunque il tipo di regolamenti adatti al livello dell'Organizzazione Mondiale del Commercio? Quali sarebbero le condizioni di pieno impiego di un tale sistema (ore di lavoro, paga individuale minima e trasferi sociali etc). Senza pieno impiego e senza l'uso collettivo e democratico, almeno parziale, della « sovrappiù sociale », la riproduzione di ogni sistema economico rimane in situazione di crisi sistematica e il sistema si trova dunque spinto verso « mediazioni » interni e esterni di tipo neoliberale e imperialista.

E chiaro che un tale programma di ricerca diventa ora urgente. Non si può più ripetere in coro le medesime frase sullo « sviluppo sostenibile » dato che poi il Rapporto Brundtland ne aveva già dato una buona sintesi. Credo pero che per portare a termine una tale riflessione in un modo compatibile con l'emancipazione umana generale si deve tenere conto euristicamente dei due modelli conosciuti realmente fin qui (e dunque verificabili) cioè quello fondato sulle variabili socio-economiche deducibili del sistema di contabilità nazionale occidentale simboleggiato dal PIL e quello del sistema del Prodotto Materiale Netto usato dalla vecchia Unione Sovietica. Il sistema di contabilità IAS dovrebbe permettere un real studio comparativo dei modelli sviluppati su l'uno e l'altro sistema e su sistemi misti.

Vostro,

Paul De Marco.

 

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Re: [democraziaeuropea] Gruppo "Beni comuni e politiche economiche per la società sostenibile" (03-05-2005)

 

Cari compagni,

Se il lavoro umano vivo è l'unico creatore di valore, che differenza c'è fra ''bene comune'' e tutti gli altri beni?

In che senso il concetto di bene comune sarebbe più utile del concetto di ''bene pubblico'' che rappresenta una mediazione conosciuta, diciamo keynesiana, della realtà contraddittoria prevalente fra ''valore di uso'' e ''valore di scambio''? Il ''bene pubblico'' riposava fin qui su una forma di ''proprietà'' statale nazionale, cioè si trattava di ''servizio pubblico'' offerto da un'impresa nazionale e non da una delle 65 000 multinazionali private globali che oggi vogliono distruggere la nozione di ''impressa pubblica'' e sottomettere tutti i servizi pubblici (scuola, sanità etc) alla loro legge dell'offerta e della domanda privata, secondo l'esperienza portata avanti nel settore elettrico in California, in Alberta e sempre di più in Italia e in Europa.

In una fase capitalistica, l'importante rimane la struttura nazionale e internazionale (negoziati del OMC) dei prezzi e il calcolo della ''redditività'' industriale e sociale (sviluppo sostenibile). Con quale forme di proprietà collettive vogliamo congiungere questi ''beni comuni''?

Poco fa, il Medef francese (il patronato) decise di reiventare la ruota e parlò così di settore ''marchand'' (mercantile) e di settore ''non-marchand'' (non-mercantile).

Comunque ...

Paul De Marco

 

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Per una Conferenza delle Regioni e delle Province del Mezzogiorno. Mercoledì 1 giugno 2005

Con le mie scuse per le forzature imposte alla lingua materna e sperando di essere degno della vostra attenzione)

 

Care compagne, cari compagni.

Dato il risultato alle elezioni regionali e provinciali vorrei sottomettervi una proposta. Le Regioni e le Province del Sud dell'Italia, assieme alle Isole dovrebbero creare subito una Conferenza delle Regioni e Province del Mezzogiorno. Dopo alcuni commenti generali seguiranno sette proposte concrete da valutare collettivamente e da implementare al più presto.

La ragione di una tale iniziativa é semplicissima. Il governo ladrone di Berlusconi-Fini ha rovinato il Paese, distrutto il nostro Stato sociale (malgrado il suo sottosviluppo relativo ad altri paesi europei), venduto le sue ricchezze pubbliche e adoperato delle misure fiscali e socio-economiche che vanno tutte nel senso del sprofondamento del Criterio di Maastricht che limita il rapporto deficit-Pil a 3 %, facendo così crescere il debito pubblico proprio nel tempo in cui la Riserva federale americana ha iniziato una politica, lenta ma inesauribile, di aumento dei saggi di interesse. Con un sistema economico rovinato ormai in recessione cronica e un debito pubblico di oltre 106,6% del Pil (in 2004) in fase di peggioramento constante, si ha la disperante certezza che il governo continuerà a vendere i gioielli pubblici residuali solo per fare cassa mentre si diminuiscono le tasse per i più ricchi e si taglia ferocemente nei servizi pubblici ridotti a diventare dei ''beni comuni'' sottoposti alle leggi della concorrenza (Vedi la Bolkestein o, peggio ancora, il progetto neoliberale di costituzione europeo). (a)

Parallelamente, l'Ulivo e altre personalità che dicono di essere di sinistra si allontanano sempre di più del nostro popolo e della tragica realtà vissuta dal nostro Paese. Hanno già adottato la linea neoliberale della ''globale governance''. Lo hanno fatto con una fraseologia sviluppata appunto per mascherare i suoi obbiettivi e le sue conseguenze, pianificate da tempo, alle nostre cittadine e cittadini che continuano ingenuamente ad ignorare il problema reale di falsa rappresentanza dei nostri governanti attuali appoggiati trasversalmente da tanti deputate e deputati eletti con il presente sistema e il suo premio anti-democratico di maggioranza.

Questi ci consigliano in coro di ''pensare globalmente e di agire localmente''. Ma non ci spiegano come si pensa e si mantiene un sistema di salute pubblico e nazionale (cioè un sistema che sapesse trattare tutti i cittadini come donne e uomini uguali, secondo quanto recita la nostra Carta fondamentale)? Idem come si pensa e si mantiene un sistema di educazione pubblico, nazionale e laico come esige la nostra Costituzione purtroppo ancora in vigore e mai messa democraticamente in questione da una nuova assemblea costituente o un referendum? Il centro-sinistra e la sinistra nazionale non sembrano capaci di rompere con il neoliberalismo e la sua versione social-liberista à la Blair che fa sospirare di invidia un D'Alema o un Fassino. Perciò quanto criticano il progetto nazionale di revisione costituzionale da parte del governo Berlusconi dispongono di molteplici critiche ben interiorizzate per criticare il Premierato ma non hanno una sola parola per criticare la distruzione del Senato in favore di una Camera federale, con l'intenzione di creare un Senato da Zollverein e da mafie che distruggerebbe l'unità del Paese e la sua governabilità.

Perché questo silenzio? Per compiacere alla Lega (partito che ha il diritto alle sue opinioni ma che purtroppo si mette fuori legge quando cerca concretamente di spaccare il Paese e i cui membri sono legalmente suscettibili di imprigionamento per sovversione e attacco alla sicurezza dello Stato)? A dire vero no. Prima perché la Lega è un partitino di affaristi che vive solo dalla complicità degli altri partiti (e dell'attuale Presidente della Repubblica che, in matteria, sta violando il suo mandato istituzionale di garante della nostra Costituzione) e delle loro scelte politiche e economiche fra le quali, in primo luogo, la scelta in favore di un'Europa federale capace di distruggere la sovranità delle Nazioni membri e di sottomettere i popoli sovrani, privati di una vera ed efficace rappresentanza politica, alla tirannia europea e globale della ''concorrenza libera e senza limiti'' con la quale le regioni europee saranno spietatamente messe in competizione fra di loro. Si tratta qui di un progetto balordo, pensato prima che i nostri così detti dirigenti si siano accorti con un Tremonti dell'emergenza quantitativa e qualitativa della Cina e dell'India. Prima dunque di avere realizzando che la ricchezza del Nord, più ancora di quella della Germania, riposava sul monopolio del mercato interno in un'ambiente globalizzato nel quale l'estroversione economica manifestata tramite le esportazioni (in discesa anche queste) no è più capace di sostenere l'antica occupazione duale fata di pochi permanenti affiancati da un'armata di precari. I nostri specialisti in relazioni industriali (b) con la loro flessibilizzazione sono tutti in ritardo sul tempo e le tendenze reali, mentre i nostri governanti hanno dimenticato la differenza tra pianificazione privata (governance delle multinazionali) e pianificazione nazionale o sopra-nazionale. La nuova domesticità e la nuova schiavitù è diventata per loro una necessità nata dal loro proprio fallimento.

In questo progetto suicida di regionalizzazione neoliberale dell'Europa l'avvenire del Sud del Italia è già previsto: dovrà trovare il suo posto nell'area del Mediterraneo ma senza che si sviluppasse Goia Tauro (per il traffico dei containers ad esempio) e il sistema ferroviario nazionale necessario per collegare questo porto, magnifico per la sua localizzazione e le sue caratteristiche naturali, con la sua zona economica naturale, e senza che si difendesse l'aspetto strutturante del Ponte sul Stretto di Messina o la necessita di sviluppare dei tecnopoli attorno alle nostre università e di difendere le nostre industrie (Fiat, forse da nazionalizzare, ma anche le industrie energetiche e siderurgiche etc., etc. ).

Il Ponte sul Stretto di Messina (che dovrà avere almeno un'arcata centrale di più di 80 metri per lasciare passare le navi più grandi, con due corsie in ogni direzione, con una ferrovia e una pista ciclabile sopra i frangiflutti (estacade), più un ristorante sospeso sull'arcata principale e due teleferici per arrivarci) diventerebbe rapidamente il polmone industriale-economico-turistico dell'intera regione dato che permetterebbe scambi più facili tra Calabria e Sicilia. Il Ponte della Confederazione del Canada tra il Continente e una sua piccolissima provincia marittima dimostra l'eccellenza economica e ambientale di tale impresa. Questo progetto creerebbe naturalmente e ovviamente le condizioni iniziali per un sviluppo economico endogeno del Mezzogiorno. Perciò fa scomodo a certe genti che ci vuole mantenere in un stato di sottosviluppo e ci parla del macadam, o catrame delle viuzze secondarie quando noi parliamo del Ponte e dunque della nostra parte legittima e dovuta degli investimenti infrastrutturali nazionali ed europei. Così, i soliti affaristi di sempre ci destinano a rimanere un bacino di manodopera a buon mercato destinato all'immigrazione o alla migrazione interna. Fra poco, come é già successo in Francia, i pochi lavoratori permanenti residuali del Sud e di tutta la Penisola riceveranno proposte di trasferimento verso la Slovacchia o la Romania in seguito alla logica concorrenziale delle delocalizzazioni. Aggiungiamo, per rispetto ai nostri compagni ambientalisti autentici, che si può benissimo (ansi è doveroso) esigere dei studi di impatto ambientali rapidi e complessivi per valutare il migliore modo di procedere con questo progetto. Di fatti, l'insistenza sopra tali studi ambientali milita per l'inizio rapido della costruzione dell'opera che deve simbolicamente rappresentare il Mezzogiorno italiano nelle percezioni globali degli attori culturali, turistici e economici, nel stesso modo che la Torre Eiffel simboleggia Parigi o il Colosseo simboleggia Roma. Un tale simbolo, soprattutto se rimane rispettoso della qualità e delle bellezze del Mezzogiorno, rappresenterebbe il primo passo e la prima vera garanzia permanente dello sviluppo del Mezzogiorno dal punto di vista turistico ma anche dal punto di vista dell'esistenza concreta delle potenzialità culturali, materiali e istituzionali della nostra zona nei piani di sviluppo mondiale.

Non dobbiamo avere paura di dire la verità sopra questo soggetto: molti oppositori importanti del progetto oppositori per cui l'ecologia non ha mai contato niente cercano di sabotare questo progetto per liberare fondi infra-sturali italiani e europei in favore di regioni già più ricche e coscienti del bisogno di adattare rapidamente le loro infrastrutture alle nuove esigenze del loro sviluppo regionale in una economie nazionale già monopolizzata e inserita in nuovi networks globalizzati. Così, troppe persone imboscate e manipolatrici ci parlano per la prima volta del macadam o del catrame municipale (assento da più di 100 anni della loro coscienza politica) quando si tratta di fare decollare lo sviluppo regionale necessario per ricavare le risorse fiscali necessarie per pagare questo asfalto senza contare su trasferi di fondi esogeni! Queste persone non solo non convincono, ma oggi non fanno più ridere nessuno di noi. Ho già detto altrove che questo progetto strutturante del Mezzogiorno dovrà essere immunizzato dall'infiltrazione mafiosa da una sorveglianza permanente degli appalti tramite una cellula speciale dell'Antimafia. Nel stesso modo, 80 % delle ricadute economiche dovranno andare a impresse locali o a impresse italiane o estere capaci di impiegare più di 80 % del personale nelle regioni meridionali. Di fatti, l'opera del Ponte potrebbe diventare il modo migliore per indurre le imprese ha adottare una gestione legalista in rottura con tradizioni contro-produttive. Le imprese che vorranno partecipare potranno ad esempio essere create legalmente e autonomamente per questo scopo e dunque essere dimostrabilmente pulite e capaci di rimanerlo, mentre le altre saranno fatte fuori dalla legge quando dimostrate essere in violazione con le regole di contabilità comune concretizate dalle leggi nazionali. Se le possibilità istituzionali li fossero offerte, le nuove generazioni del Sud dimostrerebbero subito di non avere bisogno del vecchio sistema di corruzione che, di fatti, odiano più degli altri. Per quanto riguarda il ruolo dell'Italia nel bianchimento dei soldi sporchi, malgrado le reputazioni stabilite, il ruolo del Mezzogiorno è sempre stato quello del facchino di servizio. Cioè questo problema rimane un problema nazionale ed europeo del quale potrebbe testimoniare l'Osservatorio delle droghe come pure la mancanza di volontà dei governi europei attuali di facilitare la collaborazione dei loro sistemi polizieschi e giudiziari nella loro lotta contro una criminalità che sfratta da noi come altrove di un lucrativo commercio di oltre 300 miliardi di euros all'anno. Si pensa per esempio agli impedimenti al giudice spagnolo Baltasar Garzon.

Noi diciamo : Ora basta. Vogliamo competenza e legalità. Perciò dobbiamo cominciare ha prendere i nostri propri affari socio-economici e culturali nelle nostre proprie mani per il bene del Paese intero e della sua unità nazionale. Le Regioni e Province del Mezzogiorno hanno degli interessi comuni a portare avanti e delle sinergie economiche da sfruttare. Questo non potrà avvenire se no si crea uno spazio comune per difendere i nostri interessi e gli interessi dello Stato italiano in un'Europa delle Nazioni capace di concepire una pianificazione economica comune aperta alla partecipazione volontaria delle varie Nazioni con l'obbiettivo di conservare il posto mondiale e la possibilità di concepire il pieno impiego con la riduzione generale del tempo di lavoro (regolazione economica con le 35 ore tale che presentata in Tous ensemble).

Ecco dunque alcune proposte concrete:

 

1.        Prima di ogni altre cose, si deve procedere alla creazione ufficiale di una Conferenza delle Regioni e Province del Mezzogiorno per lo sviluppo e l'unità nazionale. I rappresentanti delle periferie urbane di tutta l'Italia goderanno d'ufficio del statuto di osservatore ogni volta che potranno dimostrare di rappresentare dei gruppi sociali - i così detti movimenti - legalmente costituiti o riconosciuti come tali dai loro membri.

2.        Questa Conferenza si doterà di una struttura permanente composta da un Gruppo di studio pluridisciplinare incaricato di fare delle proposte concrete per aviare lo sviluppo socio-economico e culturale delle Regioni e Province membri, favorendo i progetti comuni, finanziati localmente, in modo da massimizzare i fondi esistenti in provenienza dallo Stato, come pure quelli provenienti dei fondi strutturali europei (Per esempio, fin qui, i dirigenti delle province calabresi non hanno neanche dato segno di sapere che tali fondi esistevano dato che meno di 30 % furono utilizzati fino a poco fa. Questo tipo di incompetenza ignara e mafiosa deve smettere. La regione dispone di molti laureati che per il vecchio sistema di clientelismo borghese non sono mai stati in grado di fare valere le loro competenze e la loro creatività per il bene comune delle nostre collettività. Questo deve cambiare subito e con tempestività.)

I dirigenti politici delle Regioni e Province membri si riuniranno almeno due volte all'anno per discutere di progetti concreti e così facilitare la loro realizzazione portando le decisioni al più alto livello politico. E dunque fuori del orbito comune di bloccaggio in provenienza dei soliti gruppi la cui incompetenza può solo essere protetta dalla difesa istituzionale e burocratica della propria incompetenza. L'Antimafia sarà riabilitata e sostenuta in ogni modo democratico possibile, dato che la corruzione e la criminalità costituiscono uno degli impedimenti più forte allo sviluppo delle nostre regioni.

3.        No esiste sviluppo economico senza possibilità finanziarie adeguate e controllate democraticamente. La Conferenza dovrà adottare in proposito due grandi iniziative. a) la prima consiste nella creazione di un sistema di cooperative bancarie del Mezzogiorno. Questo sarà una specie di Credit Union ma sarà gestito dai sindacati. Sarà un sistema cooperativo regionale e provinciale radunato in una struttura cooperativa comune del Mezzogiorno. Questa strutture comune è necessaria per far si che ogni Regione e Provincia possa godere di possibilità finanziare proprie e nel medesimo tempo essere capace di partecipare a dei progetti comuni che coinvolgeranno direttamente più di una regione o di una provincia. Oppure a dei progetti più vasti capaci di provocare una dinamica economica comune tramite i moltiplicatori economici. b) la seconda iniziativa consiste nel appoggiare questo movimento di autorizzazione finanziaria pubblica salvando nel medesimo tempo le pensioni dei lavoratori. Così si potrebbe immaginare creare un Fondo Operaio del Mezzogiorno dove participerebbero tutti gli impiegati pubblici delle amministrazioni regionali, provinciali e comunali delle Province membri della Conferenza. Questo Fondo, appoggiato dalle cooperative esistenti, sarebbe allora capace di finanziare le nostre proprie iniziative e nel medesimo tempo di appoggiare i Titoli provinciali emessi in comune, ad esempio per comprare una percentuale di bloccaggio nelle industrie strategiche come la Fiat, l'Enel etc. Ovviamente, tale Fondo sarebbe gestito dai rappresentanti sindacali e dai movimenti secondo il sistema quadripartite descritto in Tous ensemble. Al initio si tratterebbe delle pensioni complementare e dei contributi volontari. Più tardi, in collegamento con altri Fondi Operai di altre Regioni italiane riuniti in un solo Fondo Operaio nazionale, questa organizzazione potrebbe prendere in carica il sistema pensionistico nazionale unificato così in un solo organismo. Si goderebbe allora di un'ottime sistema di canalizzazione del risparmio nazionale verso l'investimento produttivo gestito dai lavoratori. Un tale sistema sarebbe allora capace di sostenere un sviluppo economico pianificato democraticamente, uno sviluppo che riposerebbe sulla gestione collettiva del capitale di lungo termine, istituzionalmente astratto dalle variazioni distruttive della speculazione mondiale.

Le province membri della Conferenza dovranno creare le condizioni iniziali di mutamento della struttura economica. Perciò dovranno ottenere dello Stato l'azzeramento di tutte le tasse nazionali, regionali e provinciali per le cooperative, industriali o di servizio, nei primi 5 anni della loro esistenza, se queste cooperative si intendono con i loro operai per versare un contributo pensione nel Fondo Operaio che sarà utilizzato per gli investimenti infrastrutturali e economici-culturale della zona coperta dalla Conferenza. Si sa che due terzi delle piccole e medie imprese spariscono nei primi 3 anni della loro esistenza per mancanza di consigli di gestione moderna e di disponibilità di prestiti a basso interesse. In scambio delle medesime condizioni sociali e sindacali, le joint-ventures con queste cooperative saranno similarmene appoggiate dalla Conferenza azzerando le tasse per i primi 5 anni per i soci stranieri di queste cooperative ogni volta che questi saranno capaci di procurare un più valore in termine di alta tecnologia o in termine di sfruttamento di brevetti importanti per le nostre Regioni e Province (industrie dei servizi, biotecnologia, siderurgia a freddo ecc.) Questo azzeramento averà solo per le joint-ventures con l'estero. Le joint-ventures con le altre aziende italiane averanno con le riduzioni di tasse previste dal Sg Ciampi quando era in carica del settore. Dato le importanti agevolazioni fiscali mirate alla produttività e alla creazione di un tessuto economico e sociale originale dovrà essere chiaro, dal punto di vista legale, che lo statuto di cooperativa dovrà essere irreversibile se non ottiene l'avallo di almeno 75 % dei dirigenti sindacali e 75 % dei lavoratori e impiegati di queste cooperative. Similarmente, le industrie private trasformate in cooperative per potere godere di queste agevolazioni fiscali potranno cambiare statuto solo rimborsando la totalità dei risparmi fiscali di cui avranno goduta fin cui. I loro contributi ai Fondi Operai rimarranno di proprieta dei Fondi Operai ma in scambio le imprese avranno il diritto di chiedere a questi Fondi dei prestiti al livello medio-basso del mercato ma con una temporalità di rimborso più lunga per una somma equivalente a 50 % dei loro contributi aziendali accumulati dopo lo studio meticoloso di redditività dei loro progetti.

In materia di economia agricola e urbana si dovrà prima stabilire una zonizzazione agricola che permetterà di proteggere in modo permanente le zone a vocazione agricole o turistiche (incluse le zone di patrimonio mondiale e le zone costiere). Le cooperative agricole riceveranno lo stesso trattamento in termine di tassazione delle altre cooperative. Le agevolazioni per le loro joint-ventures si estenderanno alle imprese straniere o italiane di marketing e di distribuzione verso l'estero. Pero, per massimizzare i nostri vantaggi locali, la Conferenza dovrà subito stabilire una lista di prodotti di denominazione del Mezzogiorno (proprio con questo nome, più quello della specifica regione o provincia secondo i casi, cioè un nome con un valore simbolico già accertato nell'importante immigrazione italiana all'estero, un nome che comunque merita di essere valorizzato come culla dell'antichissima sapienza italiana, per dirlo con Vico.) A questo dovrà essere aggiunto una rapida messa al livello della politica di etiquettagio (la Sicilia ha fatto degli sforzi notevoli in materia ma i dirigenti calabresi di vecchia e arcaica ispirazione legati al vecchio sistema clientelista hanno solo fatto valere la loro usuale pigrizia anche in questo campo. Ora con le nuove junte questo può e deve cambiare.

Nelle nostre zone ci vuole un'azione supplementare: la costituzione di un incubatoio agricolo agroalimentare. Questo incubatoio sarebbe formato da una rete di universitari specializzati in agronomia, in legge (etiquettagio, protezione dei prodotti e dei marchi al livello europeo e mondiale) in marketing ecc. Questa rete sarebbe collegata ad un Ufficio di consiglio e di aiuto, esperto e gratuito, incaricato con il compito di volgarizzare l'informazione e le direttive della Conferenza in materia agricola, come pure di indirizzare i coltivatori o i distributori verso gli uffici provinciali adatti. Sarà allora possibile massimizzare gli aiuti europei anche se il nostro obbiettivo sarà di rendere questi aiuti superflui in 5 o 10 anni.

Dato la causalità tra ''struttura dei rediti netti globali'' (salario capitalista individuale più trasferi sociali legati - salario differito - allo Stato sociale), produttività individuale delle imprese e competitività complessiva della Formazione sociale nazionale (e europea), la Conferenza delle Regioni e delle Province dovrà badare con estrema cautela allo sviluppo delle infrastrutture economiche come pure al sostegno dei trasferi sociali che non dipendono dallo Stato centrale. Questo è necessario per favorire una crescita del livello di vita delle famiglie e nel medesimo tempo sostenere la produttività e la competitività economica. Si tratta qui di educazione, di trasporti collettivi, di alloggio sociale, ecc ecc insomma di tutte le infrastrutture di base di una società moderna e rispettosa della sua eredita culturale e ambientale.

E chiaro che la Conferenza dovrà pesare sulle scelte economiche del governo italiano. Di fronte ai governi di destra dovrà esigere l'aumento dei servizi sociali e pubblici nazionali come pure quello dei trasferi necessari alle Regioni e Province. Il modo migliore per raggiungere questo obbiettivo sarà di conservare la fiducia delle elettrice e elettori affiancando le loro lotte e aspirazioni affinché il Mezzogiorno diventa l'aria politica più progressista e modernista del Paese e dello suo Stato sociale nel contesto di un'Europa sociale ancora tutta da inventare. Di fronte ad un governo di centro-sinistra e di sinistra (per esempio un governo Prodi) dovrà esigere la re-imposizione transitoria per i prossimi 5 anni di una Eurotassa molto progressiva su tutti i salari superiori a 10 000 euros all'anno con un doppio impegno. Prima, che tutta la somma ricavata da questa Eurotassa sarà utilizzata per ridurre il debito pubblico. Secondo, che tutto lo spazio budgetario liberato con questo mezzo democratico sarà in modo obbligatorio utilizzato al sostegno degli servizi pubblici e delle infrastrutture (tradizionali o moderne) al di la del livello più alto raggiunto negli ultimi 10 anni. Non si può più andare avanti (si fa per dire con i deficit attuali e la crescita del debito nazionale) con certe ricette poco legali della cosiddetta ''fiscalità creativa''. Di più, contare con il recupero del sommerso per confezionare delle finanziarie fondate sopra la riduzione delle tasse dei più ricchi o l'esonero delle cariche fiscali delle impresse rappresenta l'esito logico della famigerata ''voodoo economics'' : queste misure portano con loro lo smantellamento dei servizi pubblici residuali e la generazione della disoccupazione e della povertà. (Le imprese italiane hanno già usufruito di benefici record come lo ha ricordato ultimamente il compagno Grassi su Liberazione e, comunque, guardano con invidia al salario operaio asiatico malgrado la wall-martirizzazione del consumo medio delle famiglie operaie e il suo impatto sul costo di lavoro).

In oltre gli esoneri fiscali oggi attribuiti alle imprese saranno mantenuti solo se implementeranno le 35 ore senza perdita di salario mentre l'Italia chiederà alla Commissione europea di considerare logicamente questi esoneri fiscali come una forma di sovvenzioni ne più ne meno legittima delle tradizionali sovvenzioni dirette. Per la concorrenza straniera l'ammontare di questi aiuti indiretti sotto forma di esoneri fiscali dovrà essere calcolato secondo il tasso nazionale delle imposte ponderato secondo il livello dei servizi sociali contenuto nel ''redito netto globale'' delle famiglie. Questo è necessario se si spera di controllare gli sprechi sistemici dovuti al neoliberalismo. Per esempio gli Stati Uniti hanno delle tasse più basse rispetto all'Europa, ma non sonno capaci di offrire un sistema di sanità pubblico decente alle loro popolazioni. Alla fine il loro sistema di sanità privato lascia 40 milioni di cittadini senza copertura è costa l'equivalente di 15 % del PIL contro una media di 9 % per un servizio pubblico di alta qualità nella parte avanzata dell'Europa. Nessuna logica di sacro-santo mercato (perfetto o asimmetrico) autorizza i dirigenti politici e economici a erigere un tale modello di spreco (tutt'assieme darwiniano e cabalista) come un modello da imitare!

Dobbiamo dunque ritornare alla verità dei fatti. Notevole un fatto dimostrato dall'esperienza francese. La politica di creazione dell'impiego tramite le 35 ore settimanali rimane l'unico modello coerente capace di sostenere il consumo interno (che costituisce 70 % delle economie moderne) mentre al medesimo tempo si risana la fiscalità dello Stato assieme a quella delle regioni, province e municipalità e si salva i sistemi sociali fondati sui contributi delle varie categorie di lavoratori.

Dunque, in breve, mentre la Conferenza svilupperà il suo quadro di interventi socioeconomici e culturali dovrà farlo influendo sul quadro nazionale e, tramite questo, sul quadro europeo e mondiale (OMC). Il livello di vita e di accessibilità alla modernità e alle libertà moderne delle classe operai e medie riposa unicamente sopra il ''redito netto globale'' e sopra la stabilita del lavoro (o, almeno, la possibilità di trovare in lavoro dignitoso e decente.) Perciò, se esistono forze politiche e sociali che non si sentono capaci di riabilitare le tasse progressiste al loro giusto livello, cioè i livello necessario per il sostegno del livello di vita delle famiglie e della competitività strutturale delle imprese e del Paese, sarebbe meglio che cessassero subito di pretendersi di ''sinistra''. La riabilitazione della dignità del lavoro e della tassazione progressista dei redditi rimane l'unico modo per confrontare l'ideologia darwiniana della ''flat tax'', in sintonia con un pensiero economico fondato sulla domanda sociale che non sia obbligato di camminare inconfortabilmente sulla testa e di dare una cattiva idea delle sue vere motivazioni, come il pavone che fa la ruota di Apollinaire.

Si nota in fine che il ritiro immediato e incondizionato dell'Iraq - compito doveroso dal punto di vista della nostra Costituzione libererebbe immediatamente più di un mezzo miliardo di euro, cioè una somma capace di sostenere i nostri servizi pubblici essenziali tale la sanità e l'educazione (e dunque i trasferi alle regioni) in questo periodo di recessione economica.

4.        La Conferenza utilizzerà tutti i suoi poteri e la sua influenza per difendere la nostra Carta costituzionale dagli attacchi trasversali in provenienza dai federalisti nostrali o da quelli che preferiscono presentarsi sotto i panni dell'UE. Troppi ladroni mal mascherati infieriscono con impunità nel nostro Paese (vedi Parmalat ecc, ecc ...) La revisione costituzionale portata avanti dai vari Berlusconi-Fini-Calderoli deve essere contrastata con la più grande fermezza. Si tratta qui di vera e propria sovversione anche se l'attuale Presidente della Repubblica sembra troppo sordo o complice per realizzarlo e reagire secondo gli obblighi del suo incarico costituzionale. Quando presenta delle proposte di revisione costituzionale che attaccano gravemente la nostra Carta fondamentale, un partito come la Lega no ha semplicemente più il diritto legale di appartenere al governo legittimo del Paese. Diventa allora compito del Presidente della Repubblica sciogliere il governo del giorno e chiamare l'opposizione e i partiti legittimi ha formare un governo legittimo e legale, un governo rispettoso della Costituzione. In nessun caso il Presidente ha il diritto di firmare una legge che modifica i fondamentali della nostra Carta senza la convocazione di un'assemblea costituente legalmente costituita o senza un referendum di validazione da parte del popolo sovrano. La regionalizzazione del Senato costituisce un attacco mortale all'unità del Paese salvato dai nostri nonni e da nessun'altro sul Piave. Rappresenta un colpo mortale contro il posto legittimo del Mezzogiorno in Europa. Chi ha dubbi darà un'occhiata ai documento della Commissione europea dove si illustra il PIL regionale per abitante nella UE in 2001. Per una media di 100 o meglio di 125 o più per le zone considerate ricche, il Mezzogiorno è ridotto a meno di 50 una situazione in continuo e accelerato deterioramento dal 2001 in poi. Nell'ottica della regionalizzazione neoliberale contenuta nel progetto scellerato e fuori legge dei federalisti italiani, come pure nel progetto costituzionale europeo da loro sostenuto senza mai osare spiegarlo alle cittadine e cittadini italiani, questo vuol dire una catastrofe economica duratura di proporzione nazionale. Oltre al 27 % di lavoro al nero già esistente e alla percentuale indecente di disoccupazione tra tutte le categorie professionali e ancora più tra i giovani, il Sud sarà ridotto a uno stato di povertà endemica e di schiavitù che non ha mai conosciuto neanche prima dell'unità italiana. Questa è una vera e propria dichiarazione di guerra di classe e peso le mie parole con una serietà è una moderazione accademica molto studiata. Prima di prendere decisioni contro la sovranità del popolo italiano, badate bene alle dinamiche ammesse o sotterranee che coscientemente favorite, cari dirigenti, voi che pensati condurre il destino di questo Belpaese che, purtroppo, non vi ha mai meritato.

5.        Se poi si ci impone illegalmente (senza nuova Assemblea costituente o senza referendum) questa revisione costituzionale illegale e scellerata in chiave federalista, allora il Mezzogiorno dovrà calcolare subito il suo contributo in imposte allo Stato centrale e in sovrappiù alle industrie italiane stabilite fuori del Mezzogiorno (cioè tutte le impresse ''italiane'' importanti) versate fin dal l'unificazione del Paese e esigere il rimborso o almeno delle giuste compensazioni. Il frutto del nostro lavoro no è gratis. Il nostro mercato regionale non può più essere considerato monopolo assicurato al beneficio dei distruttori della nostra Nazione italiana. Quelli che parlano dell'Europa strumentalizzando Giuseppe Mazzini farebbero bene rileggerlo sull'unità italiana e la necessaria laicità della nostra Repubblica (quest'ultima necessaria per Mazzini al nome della sua rigorosa spiritualità antitetica dalla schiavitù fisica e mentale predicata da tanti piccoli o grandi ''preti'' di ogni tipo incluso quelli del Vaticano e dei neo-templari contemporanei post-illuministi!)

6.        Le procedure amministrative nel Mezzogiorno debbono essere razionalizzate e la lebbra burocratica soppressa assieme ai pots-de-vin usuali. Ad esempio, nel primo caso, le procedure necessarie per stabilire una cooperativa come pure tutti gli accertamenti richiesti ordinariamente ai cittadini dai loro governi provinciali, regionali, comunali debbono essere semplificati al estremo. Di più tutti questi formulari dovranno essere disponibili su computer e essere scritti in linguaggio semplice e onesto. Negli uffici municipali, provinciali e negli Uffici postali dei computer pubblici saranno disponibili con dei guichets appropriati per ottenere la maggioranza di questi accertamenti senza dovere fare la fila e perdere tempo inutilmente. Di più, la Conferenza istituirà subito un Ombudsman centrale del Mezzogiorno con il mandato di agire come prima struttura di controllo democratico delle nostre burocrazie regionali. Questo Ombudsman avrà dei rappresentanti in ogni municipalità di più di 10 000 abitanti e potrà ricevere le lagnanze della popolazione tramite il computer o in persona secondo dei formulari precostituiti. In cooperazione con l'Antimafia questo Ufficio potrà così smantellare il sistema debilitante e contro-produttivo del così detto pizzo. Questo sistema sarà affiancato dalla creazione di Comitati delle lagnanze presso i servizi regionali e municipali di polizia e presso la magistratura. Per potere riempire il loro ruolo di istanze di controllo democratico, questi Comitati dovranno essere costituiti da una maggioranza di cittadini e da una rappresentanza minoritaria di poliziotti, magistrati o avocati. Le loro conclusioni dovranno essere attuabili almeno che siano portate davanti alle Corte per proseguire un camino legale completo in caso di contestazione.

7.        I concorsi pubblici debbono essere democratizzati e i ''bar codes'' utilizzati per assicurare l'anonimato dei candidati (il sistema attuale sostiene solo la perpetuazione dell'incompetenza clientelista di piccoli notevoli regionali e locali, la stessa che permette poi ai nostri ladroni del Nord e del Sud di prendere le loro libertà con l'ingenio di grandi esperti farabutti e molto '' iniziati'', tipo P2 e Gladio - con il sistema legale e la magistratura (Berlusconi, Previtti, Andreotti ecc ecc ) come pure con la Costituzione. (Si ci meraviglia che in questo contesto deleterio, l'attuale Presidente purtroppo stimato di tutti come cittadino onesto, non abbia dimostrato fin cui di capire minimamente il doveri della propria carica.).

La magistratura e l'avvocatura debbono essere pulite e risanate. Il compito è doppio. Prima l'Antimafia deve escludere o sospendere i magistrati e gli avocati che hanno rapporti accertati, anche se minimi, con il mondo della criminalità o che non rispettano con il massimo rigore la neutralità politica della legge. O che non applicano la legge in modo equo e uguale per tutti i cittadini, in prima istanza o in appello. Le facoltà di legge dovranno includere corsi di deontologia corrispondenti a un codice di deontologia legale messo alla disposizione del pubblico (e concordato al livello europeo) in modo da rendere ancora più legittimo e rapido il lavoro dell'Antimafia. Di più, i piccoli fascisti attardati del Sud debbono saltare dei posti da loro usurpati, posti che non hanno mai meritato. Al contrario, si svilupperà la tecnica del lavoro comunitario per permettere un inserimento sociale più rapido della piccola criminalità strumentalizzata da altri quando sarà stabilito che non avrà commesso crimini di sangue. Forse le Regioni e Province del Sud dovranno inventare un posto di giudice speciale e itinerante collegato all'Antimafia e agli servizi sociali delle province con il compito specifico di eradicare la criminalità nei quartieri più difficili. Questo compito è un compito che spetta alla legge e ai governi (servizi pubblici, occupazione, LSU ecc). E chiaro che non può essere fondato su un aumento delle pratiche repressive e poliziesche verso la popolazione in generale. Le capacità istituzionali di investigazione (sorveglianza altamente tecnologica e specializzata sotto controllo giudiziario, ecc ) dovranno essere messe a disposizione di questi giudici per permettere il proseguimento efficace della criminalità con una riserva rigorosa : le informazioni da loro ricavate dovranno rimanere legalmente astratte di ogni uso legale al di fuori delle procedure penale iniziate contro la criminalità in casi individuali o di associazione precisi (per esempio per collegare dal tizio con altri con prove impossibili da rimettere in questione in corte.) In materia di criminalità mafiosa, il Mezzogiorno dovrà esigere la revocazione della prescrizione dei reati dimostrati davanti alle corte. Questo è necessario per rispetto delle vittime come pure per il rispetto della convivenza sociale e della nostra civiltà autenticamente democratica.

Lo sotto-sviluppo del Mezzogiorno non è una fatalità ma una maledizione istituzionale, intellettuale e etico-politica coscientemente mantenuta dai così detti ''poteri forti'' nazionali e stranieri, le loro cosche e i loro ''servi in camera''. Questa maledizione auto-inflitta scomparirà solo quando le istituzioni e la legge daranno concretamente la parola e il potere decisionale alle cittadine e cittadini, unica fonte di potere legittimo.

Paul De Marco, professore di relazioni internazionali.

Copyright 23 maggio 2005

 

Note:

 

(a) Si nota tra paratesi che gli attacchi di una certa sinistra poco informata al Patto di Stabilità e alla Banca Centrale Europea (BCE) fanno proprio pietà. Prima perché pochi mesi fa Chirac é riuscito ha ''riformare'' il Patto in chiave neoliberale proprio grazie al loro appoggio trasversale. Cioè, è riuscito a distruggere la sua disciplina tecnica, guardando pero preziosamente la simbologia del ''Patto di stabilità e di crescita'' come strumento di legittimazione per la continuazione delle cosiddette riforme strutturali volute dai neoliberali europei, fra le quali, in primo luogo, la distruzione del sistema pensionistico attuale poco adattato al lavoro precario che deve logicamente essere prolungato fino alla vigilia della morte secondo la longevità media dei vari paesi membri. Perciò si deve ritornare al rispetto assoluto non del Patto di stabilità che non esiste più in quanto tale, ma dei Criteri di Maastricht necessari alla stabilita economica dell'Europa è dei salari reali. Questo significherebbe che la BCE continuerà a gestire gli aggregati monetari M1 (i salari) e M2 e M3 (i risparmi e i benefici del capitale) secondo criteri resi tecnici da i Criteri di Maastricht che dovranno essere difesi dalla Commissione Europea con i procedimenti previsti dalla legge e le penalità finanziarie adeguate. Si nota che i governi, e i governi soli, rimangono responsabili delle leggi votate in Parlamento per inquadrare i salari, i risparmi e i benefici o che definiscono i criteri statistici di apprezzamento dell'inflazione, della povertà o della crescita economica (per esempio del Pil o meglio del Indice di sviluppo umano.) La BCE non ha questo potere. Ha solo il potere tecnico di vegliare a certe soglie di ''equilibrio'' monetario che dipendono di queste definizioni legali tramite i tassi di interessi. La BCE non dispone neanche del monopolio dello tasso di scambio dell'euro, la cui gestione è condivisa con i dirigenti politici come si è vista a Dubai quando questi ultimi (e certo non i banchieri centrali europei) hanno concordato in vano con il Treasury Secretary americano John Snow l'abbassamento del dollaro nel confronto dell'euro e del yen per favorizzare le esportazioni americane e così re-equilibrare i disequilibri fondamentali accumulati dagli USA! In realtà i profitti delle MNCs americane si sono ristabiliti (con le delocalizzazioni in Cina e Asia e la politica regressiva dei dividendi di G. W. Bush) ma tutti i desiquilibri fondamentali americani son cresciuti (deficit, debito pubblico e delle famiglie, stabilità a lungo termine della Social Security, bilancia del commercio e bilancia dei conti correnti ecc ecc...)

 

La fermezza da parte della Commissione europea qui rivendicata in materia di Criteri di Maastricht è necessaria per uscire dalla confusione attuale tra politica monetaria (cioè gestione tecnica degli aggregati monetari) e monetarismo friedmanita e neoliberale. Quest'ultima rappresenta solo una pressa in giro ideologica per portare avanti e legittimare una politica fiscale regressiva a favore delle imprese e dei ristrettissimi ceti sociali più ricchi. In Francia, il governo Chirac-Raffarin, profittando di questa confusione mantenuta da tanti ''servi in camera'' e ripetuta con applicazione da tanti sempliciotti nostrani (vedi i risultati concreti alla luce del Pil regionale della UE o del debito nazionale), ha ridotto le tasse alle imprese e a i ricchi sapendo benissimo di sprofondare così i limiti del deficit, del debito e anche di mettere in pericolo la Sécurité Sociale. Tutto questo è successo malgrado l'utilizzo della ''soulte'' della EDF GDF (arretrato di 6,9 miliardi nei prossimi anni percepito dal governo al titolo delle pensioni generali) e malgrado i 2 miliardi ricavati con il lavoro gratuito del lunedì delle Pentecoste e la tassazione micidiale delle ore supplementari ricavate con la rimessa in causa parziale della conquista sociale delle 35 ore! Questo sprofondamento multiforme fu più rapido di quanto aveva previsto il governo, creando così una crisi aperta nella societa. Ma in realtà si pensava di potere argomentare dei problemi sociali (deficit vari, disoccupazione) aggravati da queste politiche in favore di un'accelerazione delle ''riforme'' drastiche in favore della borghesia, lasciando eventualmente il compito di risanare i conti pubblici sulla pelle del proletariato alla sinistra in caso di un eventuale alternanze politica. Invece la rapidità del deterioramento socio-economico ha svelato la realtà dei fatti come avevo già previsto io quando ho questo ''un obbligo di risultati'' concreti. Si nota che la politica neoliberale francese fu parzialmente salvata da un disastro più grande dall'armonizzazione del SMIC (vedi seconda parte di Tous ensemble), sostenendo così parzialmente la domanda sociale interna.

Oggi, di fronte al disastro economico del Paese, il governo Berlusconi potrebbe pensare di ringraziare i suoi imboscati e i beni-oui-ouistes nei nostri ranghi comunisti e di sinistra per il sostegno al smantellamento del Patto di stabilità. Così, in periodo di recessione economica potrà continuare a favoreggiare i più ricchi senza che i nostri ciarlatani abbiano il coraggio di ammettere la loro incommensurabile pigrizia politica e intellettuale, far opera di autocritica e tirarne le conseguenze dovute della realtà ambiente, sopra tutto quando hanno personalmente goduto delle analisi marxiste le più avanzate sulla questione prima di tutti gli altri. Oggi questa gente dovrebbe avere l'onestà minima di chiedere il rispetto dei Criteri di Maastricht e nello stesso tempo di difendere la necessità di aggiungere a i Tre Criteri originali di Maastricht necessari alla coesione dell'Europa, 3 altri criteri soci-economici (pieno impiego, riduzione della forchetta massima tra il ''redditto netto globale'' dei CEOs e quelli degli lavoratori, e imposizione di una nuova regola nazionale e europea anti-dumping legata al pieno-impiego). Si da un'occhiata al numero dei paesi della UE e della Zona euro che hanno già sprofondato i Criteri di Maastricht, a volta falsificando le statistiche ufficiali già poco attendibile, per portare avanti une politica fiscale regressiva alla Bush, e si dica se l'euro potrà sopravvivere e se il proletariato europeo ha guadagnato qualcosa, al infuori della generalizzazione del precariato e della disoccupazione, da questa balorda politica economica di caste filo-semite nietzschiane.

Chiediamoci : E possibile condurre una politica contro-ciclica nel ambito di una politica fiscale regressiva nel epoca del capitale speculativo globalizzando? E possibile tentare una tale politica in Italia con un debito di quasi 110 % del Pil, un'industria distrutta e una classe imprenditoriale parassite? Non rendiamoci ridicoli e non cerchiamo a ridere della gente. Perché i cittadini no lo permetteranno più. Notiamo che dopo gli anni 60, la crescita reale media delle economie europee moderne già economicamente mature e estrovertite si aggira verso il 1,7 % e non più verso i 3 o 4 %. E dunque chiaro, che diventa vano e ciarlatanesco pretendere fare una politica contro-ciclica keynesiana classica in un mondo globalizzato pensato proprio contro Keynes dai neocons della Scuola di Chicago e il loro maestri politici. In realtà, la borghesia ci offre una politica contro-ciclica di nuovo stampo. Questa nuova politica contro-ciclista si fa tramite gli esoneri fiscali alle imprese e la ''flat tax policy'', cioè tramite una politica fiscale che distrugge la base fiscale dei governi e dunque ogni possibilità di condurre una politica fiscale degna del nome. Già in Tous ensemble aveva avvertito che gli esoneri fiscali avevano una curva decrescente. La stessa cosa vale per la politica delle ''tax expenditures'' legata alla ''flat tax policy''. La conclusione è immediata: oggi si deve agire sulla politica economica reale (canalizzazione sindacale del risparmio in sostegno ad una nuova politica di industrializzazione tecnologicamente avanzata e di creazione dell'occupazione). Solo così si potrà riabilitare la fiscalità progressiva tramite la creazione di posti di lavoro. Le ricette distruttrici del monetarismo neoliberale considerato come nuovo Imperatore hanno finito la loro corsa. Oggi, tutti possono vedere che questo Imperatore-pitre è nudo.

La sinistra deve imparare la differenza tra da un lato politica monetaria e politica fiscale ambedue parte della politica economica reale e, d'altra parte, il monetarismo neoliberale mascherato con insensati attacchi alla BCE. Altrimenti i militanti e qualche intellettuali organici del proletariato non esiteranno a imputare le responsabilità a chi le merita. Noi non viviamo di ''miti soreliani'' ma della coscienza di classe, anche al livello della ''pratica teorica'', e delle sue lotte e alleanze di classe illuminate con l'analisi marxista dei fatti contemporanei. Vedi Keynésianisme, Marxisme et Pacte de Stabilité in http://lacommune1871.tripod.com . Se puoi un patetico Rutelli, nato già formattato dalle nuvole nocive e precondizionate del provocatore professionale Panella, fa finta di attaccare Prodi per forzare il compagno Bertinotti a edulcorare fine al assurdo le nostre domande, allora vorrà dire che non ci siamo capiti bene e saranno guai seri. Spetta a Prodi il duplice compito di educare Rutelli con un minimo di coltura politica di centro-sinistra e di rispetto della democrazia necessaria alle alleanze politiche e a guadagnarsi il rispetto delle militante e militanti di Rifondazione e dei movimenti dichiarando subito il ritiro delle nostre truppe del Iraq e l'uso del mezzo miliardo così ricavato al sostegno della sanità e delle scuole pubbliche laiche.

La realtà è molto più prosaica di quanto molti post-illuministi presuntuosamente ''svegli'' pretendono . Da un lato c'è l'ignoranza e la forza delle vecchie abitudine edei vecchi concetti di chi non è capace di vedere i mutamenti prima di averne pagato il prezzo alto. D'altra parte c'è l'infiltrazioni e la perizia di classe di chi vuole continuare a vendere l'ideologia friedmanite-neoliberale come il catechismo avverato del nuovo ''impero'' globale, sapendo benissimo che la propria classe dirigente dovrebbe subito restituire una parte dei 10 punti di sovrappiù rubata agli operai negli ultimi 20 anni se si parlasse veramente di economia politica basata su i fatti passati e prevedibili per il futuro immediato e su un ''obbligo di risultati'' sancito politicamente. Le due assieme danno il più ignobile ''tradimento dei cleri'' (questa volta autentica spaccatura con il proprio popolo) e la più completa prova di viltà intellettuale e politica di chi non poteva ignorare i processi in corso analizzati ormai dalla teoria marxista fin dal 1985 e in modo ancora più completo fin dal 1996. Si tratta qui di viltà dantesca di fronte alla Porta imperiale dove sta scritto ''Lasciate ogni speranza voi ch'intrate'' all'intenzione del proletariato di cui si confonde e sottovaluta il ruolo e il destino storico. A parte l'ignoranza e la pigrizia di caste c'è ancora il solipsismo ben intenzionato! Ma le tesi idiosincratiche sono tanto derisorie quanto presuntuose. Il divenire storico del mondo è le sue leggi generali di trasformazione furono già spiegati da Marx, rimane solo trasformarlo collettivamente in modo umano e in concordanza con la realtà contemporanea senza cercare a reiventare l'acqua calda. O a mettersi beatamente in ginocchio con l'aria di riscoprire la politica e la spiritualità o vice versa davanti ad una reificazione a-storica pre-condizionata culturalmente dal Vaticano e da tanti altri post-illuministi nostrali per conformità (malgrado il referendum sopra la riproduzione assistita ecc, ecc) con attitudini che non sono mai state quelle del nostro popolo o dei nostri antenati repubblicani e di sinistra. Gioacchino da Fiore e Mazzini testimoni, queste attitudini non sono neanche state quelle della punta avanzata della spiritualità autentica e secolarizzante dell'Italia.

b) Negli anni 70 gli esperti italiani dell'industria testile in visita nei Stati Uniti si meravigliavano degli ''uomini blu'' (di tinti) delle fabbriche americane. Oggi non sarebbero neanche capaci di salvare il lavoro di tali ''uomini blu'' di fronte alle delocalizzazioni! Le New Economy è così immateriale ....

Quando pretende alla serietà questa New Economy si dice nemica delle barriere commerciali e favorevole al libero scambio globale solo perché ha creduto, in vano, di potere godere unilateralmente di un sistema commerciale mondiale asimmetrico (dominanza delle MNCs occidentali) e delle barriere commerciali invisibili costituite dal monopolio dei brevetti, dei marchi di origine e del enorme avanzo scientifico-tecnologico. Nel passato, questo avanzo fu guadagnato in parte con il Brain Drain globale. Oggi è assistito dal monopolio a-naturale del patrimonio genetico umano e terreste. Questo pensiero pro-imperiale nacque con la teoria della interdipendenza economica opposta dai Stati Uniti alla dependency theory di America latina negli anni 60, 70. Malgrado la confutazione materiale fornita dal Giappone e dal accordo obbligato con Motorola, fu poi sviluppata (se si può dire) dai semplicioti imperiali neo-conservatori e filo-semiti nietzschiani con la solita cieca arroganza ''group think'' di maestri auto-eletti. Si pensava così di creare un nuovo neocolonialismo occidentale, una Apartheid globale soft, capace di sfruttare le asimmetrie economiche-tecnologiche già acquisite per continuare a dominare il mondo. Pero oggi, tramite le joint-ventures e la deloccalizzazione del capitale produttivo internazionale e del capitale-conoscenza, la Cina e l'India hanno distrutto questa asimmetria e sono pronti a volare con le loro proprie ali. Di fatti, la Cina e l'India diplomano già ogni anno più di ingeneri dei Stati Uniti ad un costo imbattibile. Il modello imperiale ha fallito prima di nascere. Se questa gente vuole comunque andare al precipizio, come James Dean noi dobbiamo cambiare rotta e lasciarli andare da soli. La vita è più bella senza il loro dominio di pitres patentati e auto-eletti

 

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Marxist sustainability and the precautionary principle. February, 20, 2005.

Natural resources, especially fossil natural resources, might be finitebut certainly not in a detailed quantifiable fashion susceptible to give rise to an economic mathematical treatment based on the projection of future availability and future needs. Costs of production and other rational economic criteria cannot be devised on this premise. Not even if you make energythe primary source for Earth from which all other sources are derived. The notorious danger here is to think in a circle and within a Wishful-Thinking Neat Little Box soaked in the new Consensual Fad.

The criteria of sustainability cannot be micro-economic in nature. They cannot be macro-economic either even if you rehabilitate Walras concession according to which the cost of everything which is rare ultimately depends on its cost of production. ((This remains true despite the Unesco unhelpful attempt to redefine these as Common goods. But as you know, Unesco was careful not to add that they had to be taken care of by national public enterprises instead of being treated allegedly as class-neutral public services which could be offered by private enterprises motivated by long-term or short-term profits (both guaranteed by the State as is the case everywhere notably in California and its energy fiasco!) Besides this new brand of post-US sanctions Unesco, creates the false and damaging impression that some sectors can in fact be merchandised entirely while others such as those corresponding to the new Common goods sectors could be so only partially. This, of course, is plainly ludicrous and I am not surprised in the least about the big academic and mediatic splash of the new notion, think of Petrella and Attac, for instance. In the first and last instance, the collective production and use of Social surplus valueis what matters, not specific sectors defined in a purely ideological fashion. Ever since Keynes (for bourgeois and petit-bourgeois alike) Publics services have been known (and understood?) to be important only as specific forms of State intervention aimed at modifying the private and self-destructive logic of capitalist accumulation by the partial intervention of the Welfare State in the macro-economic and partially the social saving = investmentequation. Hick's et al bastardized synthesis does not change a iota to this important Keynesian realization. In other words, we are dealing here with a pre-socialist form of collective control of Social surplus value. The notion of the Unesco represents a clear regression to a pre-Keynesian and primitive understanding of economics and political economy as well as of ecology.) Walras formulation, in effect a concession to socialism, is largely true only if you take it in a strict and rigorous Marxist fashion. That is to say, this principle needs to be integrated back into the specific conditions of the subject under study. These specific conditions tells you that given resources presently exploited by man have a geological time horizon which is very different than the human economic time horizon of capitalism as a mode of production and as an epochal form of social relations of production. It also tells you that the transcending of capitalism, and specifically of its individualistic and restricted economic rationality, opens the road to a different and sustainable relationship between human beings and the natural resources at their disposition.

This allows us to reformulate the main principle of Marxist sustainability together with the associated principle of precaution. Take oil for instance. Oil on Planet Earth is a finitequantity as an actual pre-existing fossil resource. The rhythm of its natural geological replenishment is very slow indeed, although no one can presume that it could not be artificially accelerated in a way compatible with ecological principle (for instance, the re-injection of biomass in the form of cultivated algaes in high nitrate milieu, recyclable urban biomass etc). Braudel's historical longues durées'', which I think should be conceived as plural, still have to deal to some extent with geological longues durées according to the dialectic d'ensemble which unite in a contradictory identity the dialectic of nature and the dialectic of history for a species born in nature's mist but destined to be increasingly historical in nature as far as its intimate human becoming is concerned.

For now, though, what we know for certain through empirical and scientific experience and data (which are part of the given conditions of the specific subject matter) is that some important human products fabricated from oil cannot be adequately substituted by different natural or artificial resources which can be renewed at will in a sustainable fashion (biomass, alternative energy, nuclear energy etc). The alchemist dream of transmutation is scientifically conceivable but is not yet feasible. Nor would it be rational in most instances if it could be generalized. Parsimony is nature's way at its best and in any case should be the main criterium of Marxist sustainability together with compatibility with the Human Species. Therefore, a post-Kyoto legal international framework would strive to limit the use of oil and by extension of all other natural resources for these specific and un-substitutable products starting for instance in 2015 or 2020. This could be achieved by a strict internationally agreed fiscal policy and by strict equivalent tariffs and penalties for those who contravene this new sustainable framework. Meanwhile, the price of the products still produce with oil derivatives and the price of the substituting products would include a very small mark-up portion destined to finance the development of scientific and industrial substitutes of a new generation or of an entirely new kind so as to be socially able to constantly diminish the use of a known finiteresource, a principle which could eventually be scientifically revise from time to time quantitatively but not qualitatively. That is when economically feasible and sustainable ways to accelerate the rhythm of reconstitution of the natural reserves of oil will be controlled.

Meanwhile, it is ludicrous to hear US representative, who where largely excluded from the electoral franchise up until the late sixties, lecture the Chinese on the desirability of their development of nuclear energy. China has a 1.3 billion inhabitants and needs all the clean (at least atmospherically clean) energy it can get. This means nuclear energy and above all continued research for more efficient processes and the rational reuse of nuclear material (Mox) together with the safe stocking or disposition of the radioactive wastes which cannot be immediately reused in the same ''virtuous circle'' fashion. Indeed, China would be well advised to help North Korea develop a goop civil nuclear park capable to serve all its energy needs (urban and economic use etc) and still sale its surplus to energy hungry China. This will serve China in a twofold fashion. First, it would help in the harmonious Chinese-Russian-North Korean economic development and relationships (notably in the Three Borders region) thus stabilizing the whole region without unacceptable foreign oversight (and its associated self-serving lecturing and warmongering gimmicks). Second it would help China meet its own energy needs with an institutionalized regional and negotiated permanent flexibility. As wealthier China would propose to help in the re-treatment of the waste, it would maintain a friendly overseeing capacity over North Korea civilian and even military programs. Military programs as such do not pose a real threat for China as long as China offers a comprehensive agreement to North Korea, including both civil and military nuclear programs. In particular, it would negotiate a strict limit of nuclear warheads possessed by North Korea on land and subject these to rigorous and negotiated intrusive inspections without outside meddling, except for Russia. The inspections of the embarked missiles could eventually be negotiated but it is clear that the economic development of North Korea being guaranteed by China, the need for such systems would diminish tremendously for Piongyang.

The destabilizing element in the region is uniquely represented by the foreign philo-Semite Nietzscheans who pretend to lecture, weaken and disunite the region so as to eventually destroy all their main economic and military rivals (notably China and Russia) in a piecemeal fashion. The present US pressures on North Korea are in fact aimed at preparing the field for later more strategically important pressures on China itself. The presence of a nuclear and friendly North Korea is a major card in China's ability to resist and undercut these external, imperialist philo-Semite Nietzschean global project aimed at world domination. Paradoxically the controlled development of North Korea civil and small nuclear programs is the best guarantee of stability for China and Russia. It also constitutes their first real test as worthy great powers capable to intelligently insure stability in their own region.

As for the pursuit of the philo-Semite Nietzschean global preventive war it is clearly wrong and directed against the UN Charter and against the privileges of the other Permanent members of the Security Council. It is dangerous and it is wrong, both politically and legally. The UN should not condone in any way, shape or form, these preventive wars. The US should be told that all others not directly concerned nations will not take any measure to counter their imperialist march as long as their national interest is not jeopardized. But at the same time they will not allow the UN to dragged into this imperialist and philo-Semite self-elected zelots' bordello because for one thing as these philo-Semite are sure to be defeated sooner or later, the UN will represent the only way to help them safe face and return into the non-unilateral collective security framework enshrined in the UN Charter and its vital institutions. Do it outside the UN if you wish and leave us out of it! This is what need to be said to them. Others are already yelling '' Yankees and Likudnicks, Go Home!''

Paul De Marco, copyright February, 20, 2005.

 

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